• Cet article a été énormément partagé mais il est réservé aux abonnés.

    Or le contenu est encore plus atroce que le titre.

    On vous le laisse.

    « Horrible maman, horrible » : le calvaire de Lucas, 25 ans, mort aux urgences après huit heures d’agonie

    Les minutes s’écoulent au rythme des SMS de détresse. Ce 30 septembre, les lèvres bleues, le palpitant à mille à heure, Lucas est emmené par les pompiers à 15h50 aux urgences d’Hyères (Var), après de violentes douleurs à l’abdomen, survenues la veille au soir.

    Le technicien de 25 ans, installé sur un brancard dans le couloir, trouve à peine la force d’écrire à sa maman, Corinne. À 18h02, il lui envoie : « Je me plains à tout le monde que j’ai du mal à respirer. Mais personne ne fait rien. »

    Quatre minutes plus tard : « Jsp (je sais plus) quoi faire. J’ai tellement mal. »

    Elle : « Crie, j’en peux plus, au secours, dis que tu veux voir tes parents qui sont dehors. »

    Une infirmière lui fait une prise de sang. Puis plus rien.
    18h17, ses SMS se font lapidaires : « Horrible maman, horrible. »

    Épuisé, Lucas a tout juste la force d'échanger des SMS avec sa mère.

    Ses parents aimeraient crier, forcer la porte des urgences mais les accompagnants n’ont pas le droit d’entrer. Son cœur de maman déchiré, Corinne comprend instantanément la gravité de son état. « Lucas ne se plaignait jamais ! S’il dit ça ne va pas, c’est que ça ne va pas du tout », martèle cette fonctionnaire de 63 ans, habitante du Beausset, près de Toulon.

    « Il répétait, à bout de souffle, s’il vous plaît, mais personne ne s’arrêtait »

    D’une voix forte, sans jamais s’autoriser à vaciller, elle raconte heure par heure le calvaire de son fils, la passivité des blouses blanches, son agonie dans le silence. Jusqu’à la fin. « J’avais trois enfants, il m’en reste deux. »

    Ce soir-là, dans le couloir, un autre brancard fait face à celui de Lucas. Damien, du même âge, le dos bloqué, l’entend gémir durant des heures : « On voyait qu’il souffrait le martyre. Un médecin lui a demandé s’il avait fumé du cannabis, sûrement parce qu’il avait des dreadlocks. Puis a conclu, en moins de 30 secondes, à une indigestion. J’ai ensuite compris que c’était plus bien grave en le voyant se tordre de douleurs. Il répétait, à bout de souffle, s’il vous plaît, s’il vous plaît, mais personne ne s’arrêtait."

    Lucas est en réalité victime d’une infection à méningocoque dont la souche particulière attaque son ventre. Sans antibiotique, il ne survivra pas. « Vers 21h30, il était assis sur son brancard et d’un coup, il s’est effondré. Deux infirmiers sont passés devant lui sans le regarder. J’ai crié au troisième : Excusez-moi, il fait un malaise ! »

    Là, tout va très vite : il entend « 5,3 » de tension, le médecin arrive. « Le début de la fin », soupire Damien, qui fait dès le lendemain un signalement au procureur. Lucas n’aurait reçu une injection d’antibiotiques que vers minuit trente, après presque neuf heures d’attente. Mais il est déjà dans le coma. L’infection qui s’est répandue dans son sang lui provoque deux arrêts cardiaques. Les parents, enfin autorisés à entrer, assistent au sauvetage impossible. Son père hurle : « Vous avez tué mon fils ! »

    Les jours suivants, la famille découvre un courrier anonyme, tamponné des urgences, dans la boîte aux lettres de Lucas. Avec à l’intérieur, son dossier médical. Comme une série de preuves laissées à la famille qui a porté plainte pour homicide involontaire contre l’hôpital. Contactée, la direction de l’établissement nous répond « qu’en raison du secret médical, elle n’est pas autorisée à divulguer les détails du dossier du patient ». À la famille, ajoute-t-elle, « nous avons présenté nos sincères condoléances ».

    https://twitter.com/lesaurores/status/1751768230794809695
    Cet article a été énormément partagé mais il est réservé aux abonnés. Or le contenu est encore plus atroce que le titre. On vous le laisse. « Horrible maman, horrible » : le calvaire de Lucas, 25 ans, mort aux urgences après huit heures d’agonie Les minutes s’écoulent au rythme des SMS de détresse. Ce 30 septembre, les lèvres bleues, le palpitant à mille à heure, Lucas est emmené par les pompiers à 15h50 aux urgences d’Hyères (Var), après de violentes douleurs à l’abdomen, survenues la veille au soir. Le technicien de 25 ans, installé sur un brancard dans le couloir, trouve à peine la force d’écrire à sa maman, Corinne. À 18h02, il lui envoie : « Je me plains à tout le monde que j’ai du mal à respirer. Mais personne ne fait rien. » Quatre minutes plus tard : « Jsp (je sais plus) quoi faire. J’ai tellement mal. » Elle : « Crie, j’en peux plus, au secours, dis que tu veux voir tes parents qui sont dehors. » Une infirmière lui fait une prise de sang. Puis plus rien. 18h17, ses SMS se font lapidaires : « Horrible maman, horrible. » Épuisé, Lucas a tout juste la force d'échanger des SMS avec sa mère. Ses parents aimeraient crier, forcer la porte des urgences mais les accompagnants n’ont pas le droit d’entrer. Son cœur de maman déchiré, Corinne comprend instantanément la gravité de son état. « Lucas ne se plaignait jamais ! S’il dit ça ne va pas, c’est que ça ne va pas du tout », martèle cette fonctionnaire de 63 ans, habitante du Beausset, près de Toulon. « Il répétait, à bout de souffle, s’il vous plaît, mais personne ne s’arrêtait » D’une voix forte, sans jamais s’autoriser à vaciller, elle raconte heure par heure le calvaire de son fils, la passivité des blouses blanches, son agonie dans le silence. Jusqu’à la fin. « J’avais trois enfants, il m’en reste deux. » Ce soir-là, dans le couloir, un autre brancard fait face à celui de Lucas. Damien, du même âge, le dos bloqué, l’entend gémir durant des heures : « On voyait qu’il souffrait le martyre. Un médecin lui a demandé s’il avait fumé du cannabis, sûrement parce qu’il avait des dreadlocks. Puis a conclu, en moins de 30 secondes, à une indigestion. J’ai ensuite compris que c’était plus bien grave en le voyant se tordre de douleurs. Il répétait, à bout de souffle, s’il vous plaît, s’il vous plaît, mais personne ne s’arrêtait." Lucas est en réalité victime d’une infection à méningocoque dont la souche particulière attaque son ventre. Sans antibiotique, il ne survivra pas. « Vers 21h30, il était assis sur son brancard et d’un coup, il s’est effondré. Deux infirmiers sont passés devant lui sans le regarder. J’ai crié au troisième : Excusez-moi, il fait un malaise ! » Là, tout va très vite : il entend « 5,3 » de tension, le médecin arrive. « Le début de la fin », soupire Damien, qui fait dès le lendemain un signalement au procureur. Lucas n’aurait reçu une injection d’antibiotiques que vers minuit trente, après presque neuf heures d’attente. Mais il est déjà dans le coma. L’infection qui s’est répandue dans son sang lui provoque deux arrêts cardiaques. Les parents, enfin autorisés à entrer, assistent au sauvetage impossible. Son père hurle : « Vous avez tué mon fils ! » Les jours suivants, la famille découvre un courrier anonyme, tamponné des urgences, dans la boîte aux lettres de Lucas. Avec à l’intérieur, son dossier médical. Comme une série de preuves laissées à la famille qui a porté plainte pour homicide involontaire contre l’hôpital. Contactée, la direction de l’établissement nous répond « qu’en raison du secret médical, elle n’est pas autorisée à divulguer les détails du dossier du patient ». À la famille, ajoute-t-elle, « nous avons présenté nos sincères condoléances ». https://twitter.com/lesaurores/status/1751768230794809695
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  • La personne la plus susceptible de vous tuer est votre médecin !!

    Voir l'establishment médical mentir, tromper et faire preuve d'incompétence de qualité olympienne a été un choc pour beaucoup au cours des deux dernières années. Les médecins ont contribué à soutenir la plus grande fraude médicale de l'histoire, SOURIANT alors qu'ils piquaient et empochaient l'argent. Mais personne n'aurait dû être choqué !!

    Bon nombre des blessures et des décès chez les patients sont dus à une simple et directe ignorance plutôt qu'à la malchance ou à des complications imprévues. L'enthousiasme récent pour donner à des millions de patients un médicament expérimental non testé qui n'a pas fonctionné et n'était pas sûr n'est qu'un exemple de plus d'incompétence professionnelle. Les médecins prétendent souvent que c'est grâce à eux que nous vivons tous plus longtemps au fil de l'histoire et que les sociétés pharmaceutiques et les médecins ont amélioré notre état de santé général. Mais les preuves montrent qu'il n'y a vraiment pas eu beaucoup de changement dans l'espérance de vie depuis des siècles.

    C'était une eau potable plus propre et de meilleures installations d'égouts (introduites au 19ème siècle) qui ont entraîné une baisse des niveaux de mortalité infantile - et la réduction de la mortalité infantile a fait une énorme différence dans les chiffres de l'espérance de vie globale.

    Les médecins ont toujours fait des erreurs, mais nous avons maintenant atteint le point où, dans l'ensemble, de nombreux médecins bien intentionnés font plus de mal que de bien ; tuant plus de personnes qu'elles n'en sauvent et causant plus de maladies et d'inconfort qu'elles n'en soulagent. Fait inquiétant, l'épidémie de maladies iatrogènes* qui a marqué la pratique médicale pendant des décennies ne cesse de s'aggraver.

    Avant l'ère industrielle, les hôpitaux étaient construits comme des cathédrales pour élever l'âme et apaiser l'esprit. Les hôpitaux étaient décorés d'œuvres d'art, de fleurs et de parfums. Les hôpitaux modernes, conçus par des experts, sont construits sans égard pour l'esprit, les yeux ou l'âme. Ils sont nus, plus comme des prisons que des temples, conçus pour concentrer l'esprit sur la douleur, la peur et la mort. Autrefois, les soins infirmiers étaient une profession noble. La bienveillance était le maître mot. La structure de carrière d'aujourd'hui signifie que les infirmières ambitieuses doivent gravir les échelons jusqu'à un point où elles ne passent plus de temps avec les patients.

    Le nombre de gestionnaires hautement rémunérés dans les hôpitaux augmente chaque année depuis des décennies. Il y a plus d'administrateurs dans les hôpitaux qu'il n'y a de lits, d'infirmières ou d'autre personnel pratique. Par conséquent, il est rare de voir un médecin dans un hôpital le week-end. Vous avez jusqu'à 26% plus de risques de mourir si vous êtes hospitalisé le week-end que si vous êtes hospitalisé pendant la semaine. Vous êtes plus susceptible d'attraper une infection grave et potentiellement mortelle à l'hôpital que partout ailleurs. Le grand danger est, bien sûr, que vous puissiez attraper une infection résistante aux antibiotiques. Les hôpitaux manquent d'hygiène...

    Les vérités inconfortables (telles que celles que crient les diseurs de vérité depuis deux ans) ont toujours attiré les abus, le ridicule et la persécution, et ceux qui osent dénoncer l'establishment ont toujours été considérés comme de dangereux hérétiques.

    Les penseurs originaux, osant remettre en question l'establishment, sont toujours diabolisés et annulés par une culture moderne qui est tout aussi contrainte, aussi restrictive et aussi destructrice que n'importe quoi dans l'histoire.

    HÔPITAL, si les gens savaient...
    https://t.me/vivrecorrectement/2066

    Nier l’évidence, c’est comploter sur le dos de la vérité. Tout est dans le titre de cet article, L'ILLUSION D'UNE MÉDECINE FACTUELLE...
    https://t.me/vivrecorrectement/3467

    Via 👉 https://t.me/vivrecorrectement/4720
    @BonsensOrg

    https://twitter.com/Fleur50559050/status/1649049630586593280
    La personne la plus susceptible de vous tuer est votre médecin !! Voir l'establishment médical mentir, tromper et faire preuve d'incompétence de qualité olympienne a été un choc pour beaucoup au cours des deux dernières années. Les médecins ont contribué à soutenir la plus grande fraude médicale de l'histoire, SOURIANT alors qu'ils piquaient et empochaient l'argent. Mais personne n'aurait dû être choqué !! Bon nombre des blessures et des décès chez les patients sont dus à une simple et directe ignorance plutôt qu'à la malchance ou à des complications imprévues. L'enthousiasme récent pour donner à des millions de patients un médicament expérimental non testé qui n'a pas fonctionné et n'était pas sûr n'est qu'un exemple de plus d'incompétence professionnelle. Les médecins prétendent souvent que c'est grâce à eux que nous vivons tous plus longtemps au fil de l'histoire et que les sociétés pharmaceutiques et les médecins ont amélioré notre état de santé général. Mais les preuves montrent qu'il n'y a vraiment pas eu beaucoup de changement dans l'espérance de vie depuis des siècles. C'était une eau potable plus propre et de meilleures installations d'égouts (introduites au 19ème siècle) qui ont entraîné une baisse des niveaux de mortalité infantile - et la réduction de la mortalité infantile a fait une énorme différence dans les chiffres de l'espérance de vie globale. Les médecins ont toujours fait des erreurs, mais nous avons maintenant atteint le point où, dans l'ensemble, de nombreux médecins bien intentionnés font plus de mal que de bien ; tuant plus de personnes qu'elles n'en sauvent et causant plus de maladies et d'inconfort qu'elles n'en soulagent. Fait inquiétant, l'épidémie de maladies iatrogènes* qui a marqué la pratique médicale pendant des décennies ne cesse de s'aggraver. Avant l'ère industrielle, les hôpitaux étaient construits comme des cathédrales pour élever l'âme et apaiser l'esprit. Les hôpitaux étaient décorés d'œuvres d'art, de fleurs et de parfums. Les hôpitaux modernes, conçus par des experts, sont construits sans égard pour l'esprit, les yeux ou l'âme. Ils sont nus, plus comme des prisons que des temples, conçus pour concentrer l'esprit sur la douleur, la peur et la mort. Autrefois, les soins infirmiers étaient une profession noble. La bienveillance était le maître mot. La structure de carrière d'aujourd'hui signifie que les infirmières ambitieuses doivent gravir les échelons jusqu'à un point où elles ne passent plus de temps avec les patients. Le nombre de gestionnaires hautement rémunérés dans les hôpitaux augmente chaque année depuis des décennies. Il y a plus d'administrateurs dans les hôpitaux qu'il n'y a de lits, d'infirmières ou d'autre personnel pratique. Par conséquent, il est rare de voir un médecin dans un hôpital le week-end. Vous avez jusqu'à 26% plus de risques de mourir si vous êtes hospitalisé le week-end que si vous êtes hospitalisé pendant la semaine. Vous êtes plus susceptible d'attraper une infection grave et potentiellement mortelle à l'hôpital que partout ailleurs. Le grand danger est, bien sûr, que vous puissiez attraper une infection résistante aux antibiotiques. Les hôpitaux manquent d'hygiène... Les vérités inconfortables (telles que celles que crient les diseurs de vérité depuis deux ans) ont toujours attiré les abus, le ridicule et la persécution, et ceux qui osent dénoncer l'establishment ont toujours été considérés comme de dangereux hérétiques. Les penseurs originaux, osant remettre en question l'establishment, sont toujours diabolisés et annulés par une culture moderne qui est tout aussi contrainte, aussi restrictive et aussi destructrice que n'importe quoi dans l'histoire. HÔPITAL, si les gens savaient... https://t.me/vivrecorrectement/2066 Nier l’évidence, c’est comploter sur le dos de la vérité. Tout est dans le titre de cet article, L'ILLUSION D'UNE MÉDECINE FACTUELLE... https://t.me/vivrecorrectement/3467 Via 👉 https://t.me/vivrecorrectement/4720 @BonsensOrg https://twitter.com/Fleur50559050/status/1649049630586593280
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  • « Si on continue comme ça, on va en crever » – Louis Fouché

    Louis Fouché est médecin anesthésiste-réanimateur, diplômé en éthique de la santé, conférencier, et auteur.

    Dans son dernier livre Agonie et renouveau du système de santé, publié aux éditions Exuvie et préfacé par le professeur Didier Raoult, il brosse le tableau d’un système de santé au bord de l’effondrement, incapable de répondre aux besoins des malades et aux aspirations des soignants.

    Ayant refusé de se plier à l’obligation vaccinale, Louis Fouché ne peut plus exercer son métier d’anesthésiste-réanimateur depuis plusieurs mois.

    « Énormément de professions sont touchées par cette obligation. Non seulement des médecins, mais aussi des pompiers, des secrétaires, des gens qui font le ménage, des aide-soignants, des infirmiers, des ostéopathes, des kinés, des chiropracteurs, etc. [...] Ils n'ont droit ni au chômage ni aux congés payés, ni à quoi que ce soit », souligne le praticien.

    « Il y a une omerta, mais la députée européenne Michèle Rivasi a dit au Parlement européen qu’il y avait 130 000 professionnels suspendus, tous métiers confondus. »

    Selon lui, la suspension des professionnels concernés et le refus de les réintégrer s’inscrit dans le cadre d’un « plan de destruction volontaire du système de santé » de la part de l’État.

    « Ça n'a rien à voir avec une question sanitaire, c’est un plan social à pas cher. On peut foutre dehors 130 000 personnes, sans allocations chômage, sans se salir les mains, sur un prétexte pseudo moral », explique-t-il.

    « Nous sommes en train de détruire le système de santé, pour réattribuer le monopole du marché des soins aux multinationales [...]. Les décideurs publics en matière de Santé sont devenus les agents directs de l’industrie du médicament et des plateformes numériques », poursuit-il.

    D’après Louis Fouché, « ce que nous vivons aujourd’hui est le spasme final, l’agonie » d’un système de santé « déjà très largement malade », qui dysfonctionnait depuis plusieurs années.

    « Le système de santé doit produire des soins, industriellement, avec efficience. Les soignants y deviennent des rouages d’une logique techno-industrielle et numérique. [...] Un bon interne et un bon médecin ne sont plus humains, responsables, bienveillants. Ils sont efficaces, et dociles aux protocoles », souligne le praticien.

    Devenue un marché comme un autre, la Santé a ainsi été soumise « à une technocratie managériale » qui « a doucement fait glisser le soin vers “l’extraordinaire banalité du mal”. »

    « Notre système de santé valorise les remboursements d'actes invasifs ou liés à des laboratoires pharmaceutiques. On aboutit à une espèce de folie, on en arrive à des soins qui sont complètement aberrants », ajoute-t-il.

    Bien que les constats dressés soient amers, Louis Fouché estime que le délitement du système de santé constitue une opportunité pour un renouveau du soin.

    « Les artisans de la destruction du système de santé sont en train de nous aider à élaguer les contours d’une institution désirable. [...]. Ils convoquent chacun à savoir quel monde il veut arpenter et vivre », observe le quadragénaire.

    « Il est absolument impératif que fleurissent partout des propositions de soin différentes, plus humaines, plus attentives, low-tech, préventives, peu coûteuses. [...] Il faut travailler à permettre que tous ceux qui veulent quitter le système puissent le faire », ajoute-t-il.

    Et Louis Fouché de conclure : « Soit on va vers une médecine transhumaniste administrée par les majors de la data comme Amazon, Google, Facebook, Microsoft, et on sera dans une santé automatique pour les gens riches. Pour les pauvres, tant pis pour vous. Soit on se réempare de la santé nous-mêmes, et c'est déjà en train d'arriver. »

    Retrouvez l’analyse intégrale de Louis Fouché dans la vidéo.

    https://www.youtube.com/watch?v=IW7WwLhUQvU

    https://odysee.com/@emanou:a/Si-on-continue-comme-%C3%A7a,-on-va-en-crever:e

    https://crowdbunker.com/v/WyvtYikFmW
    « Si on continue comme ça, on va en crever » – Louis Fouché Louis Fouché est médecin anesthésiste-réanimateur, diplômé en éthique de la santé, conférencier, et auteur. Dans son dernier livre Agonie et renouveau du système de santé, publié aux éditions Exuvie et préfacé par le professeur Didier Raoult, il brosse le tableau d’un système de santé au bord de l’effondrement, incapable de répondre aux besoins des malades et aux aspirations des soignants. Ayant refusé de se plier à l’obligation vaccinale, Louis Fouché ne peut plus exercer son métier d’anesthésiste-réanimateur depuis plusieurs mois. « Énormément de professions sont touchées par cette obligation. Non seulement des médecins, mais aussi des pompiers, des secrétaires, des gens qui font le ménage, des aide-soignants, des infirmiers, des ostéopathes, des kinés, des chiropracteurs, etc. [...] Ils n'ont droit ni au chômage ni aux congés payés, ni à quoi que ce soit », souligne le praticien. « Il y a une omerta, mais la députée européenne Michèle Rivasi a dit au Parlement européen qu’il y avait 130 000 professionnels suspendus, tous métiers confondus. » Selon lui, la suspension des professionnels concernés et le refus de les réintégrer s’inscrit dans le cadre d’un « plan de destruction volontaire du système de santé » de la part de l’État. « Ça n'a rien à voir avec une question sanitaire, c’est un plan social à pas cher. On peut foutre dehors 130 000 personnes, sans allocations chômage, sans se salir les mains, sur un prétexte pseudo moral », explique-t-il. « Nous sommes en train de détruire le système de santé, pour réattribuer le monopole du marché des soins aux multinationales [...]. Les décideurs publics en matière de Santé sont devenus les agents directs de l’industrie du médicament et des plateformes numériques », poursuit-il. D’après Louis Fouché, « ce que nous vivons aujourd’hui est le spasme final, l’agonie » d’un système de santé « déjà très largement malade », qui dysfonctionnait depuis plusieurs années. « Le système de santé doit produire des soins, industriellement, avec efficience. Les soignants y deviennent des rouages d’une logique techno-industrielle et numérique. [...] Un bon interne et un bon médecin ne sont plus humains, responsables, bienveillants. Ils sont efficaces, et dociles aux protocoles », souligne le praticien. Devenue un marché comme un autre, la Santé a ainsi été soumise « à une technocratie managériale » qui « a doucement fait glisser le soin vers “l’extraordinaire banalité du mal”. » « Notre système de santé valorise les remboursements d'actes invasifs ou liés à des laboratoires pharmaceutiques. On aboutit à une espèce de folie, on en arrive à des soins qui sont complètement aberrants », ajoute-t-il. Bien que les constats dressés soient amers, Louis Fouché estime que le délitement du système de santé constitue une opportunité pour un renouveau du soin. « Les artisans de la destruction du système de santé sont en train de nous aider à élaguer les contours d’une institution désirable. [...]. Ils convoquent chacun à savoir quel monde il veut arpenter et vivre », observe le quadragénaire. « Il est absolument impératif que fleurissent partout des propositions de soin différentes, plus humaines, plus attentives, low-tech, préventives, peu coûteuses. [...] Il faut travailler à permettre que tous ceux qui veulent quitter le système puissent le faire », ajoute-t-il. Et Louis Fouché de conclure : « Soit on va vers une médecine transhumaniste administrée par les majors de la data comme Amazon, Google, Facebook, Microsoft, et on sera dans une santé automatique pour les gens riches. Pour les pauvres, tant pis pour vous. Soit on se réempare de la santé nous-mêmes, et c'est déjà en train d'arriver. » Retrouvez l’analyse intégrale de Louis Fouché dans la vidéo. https://www.youtube.com/watch?v=IW7WwLhUQvU https://odysee.com/@emanou:a/Si-on-continue-comme-%C3%A7a,-on-va-en-crever:e https://crowdbunker.com/v/WyvtYikFmW
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  • Ce n'est pas l'hôpital de notre Ministre de la Santé qui dit que tout va bien ? 93% d'arrêts maladies ????
    https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/les-equipes-sont-a-bout-aux-urgences-de-thionville-93-des-infirmiers-sont-en-arret-maladie-6c716148-8aae-11ed-b974-98872541103d
    Ce n'est pas l'hôpital de notre Ministre de la Santé qui dit que tout va bien ? 93% d'arrêts maladies ???? https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/les-equipes-sont-a-bout-aux-urgences-de-thionville-93-des-infirmiers-sont-en-arret-maladie-6c716148-8aae-11ed-b974-98872541103d
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  • https://www.lelibrepenseur.org/allemagne-les-infirmiers-et-les-medecins-nont-plus-besoin-de-se-faire-vacciner/
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    Allemagne : les infirmiers et les médecins n’ont plus besoin de se faire vacciner
    Il semble que la politique sanitaire covidiste soit en train de changer radicalement en Allemagne puisque le ministre fédéral de
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  • Normal
    https://www.lelibrepenseur.org/crise-a-lhopital-29-des-infirmiers-envisagent-de-quitter-le-metier-dans-les-12-prochains-mois/
    Normal https://www.lelibrepenseur.org/crise-a-lhopital-29-des-infirmiers-envisagent-de-quitter-le-metier-dans-les-12-prochains-mois/
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    Crise à l’hôpital : 29% des infirmiers « envisagent de quitter le métier » dans les 12 prochains mois
    Article effrayant qui démontre encore une fois à quel point la gestion calamiteuse de la santé publique par le gouvernement
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  • "Même l'ultra-psychopathe Ministre de la santé Allemand, met fin à l'obligation vaccinale des soignants... Il ne restera donc plus que la France de Macron...Et nos députés dorment ! "

    https://twitter.com/JUSTICE_JUSTHIS/status/1594862899293454340

    Corona : Les infirmiers et médecins n'ont plus besoin de se faire vacciner
    Corona: Pfleger und Ärzte brauchen keine Impfung mehr
    https://sueddeutsche.de/politik/einrichtungsbezogene-impfpflicht-corona-endet-1.5700345
    "Même l'ultra-psychopathe Ministre de la santé Allemand, met fin à l'obligation vaccinale des soignants... Il ne restera donc plus que la France de Macron...Et nos députés dorment ! " https://twitter.com/JUSTICE_JUSTHIS/status/1594862899293454340 Corona : Les infirmiers et médecins n'ont plus besoin de se faire vacciner Corona: Pfleger und Ärzte brauchen keine Impfung mehr https://sueddeutsche.de/politik/einrichtungsbezogene-impfpflicht-corona-endet-1.5700345
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  • 🔵🇨🇵 Des soignants suspendus déposent plainte au pénal :

    Après des procédures retoquées au tribunal administratif et aux prud’hommes, des soignants suspendus pour avoir refusé d’être vaccinés contre le Covid agissent aujourd’hui devant la juridiction pénale.

    Aujourd’hui sans revenu, sans chômage ni allocations , dans l’impossibilité de retrouver un emploi dans leur spécialité, ils portent leur situation en justice.

    Une cinquantaine d’entre eux vient en effet de déposer une plainte contre X pour « abus d’autorité » et « extorsion de consentement » auprès des procureurs de la République en Franche-Comté.

    Trois mois pour se prononcer ...

    Ce sont les avocats bisontins Anne-Sylvie Grimbert et Fabien Stucklé qui ont monté ces dossiers.


    Vidéo
    Soignants non-vaccinés suspendus : une cinquantaine de plaintes déposées à Besançon, Vesoul et Lons
    Infirmiers, aides-soignants, médecins, psychologues, secrétaires médicales, ostéopathes… Une cinquantaine de soignants non vaccinés, suspendus après la loi du 5 août 2021, viennent de déposer plainte auprès des procureurs de Besançon, Vesoul et Lons-le-Saunier. Une procédure pénale pour « abus d’autorité » et « extorsion de consentement », portée par Anne-Sylvie Grimbert et Fabien Stucklé, avocats à Besançon. Me Grimbert résume le dossier.

    https://www.estrepublicain.fr/sante/2022/04/26/soignants-non-vaccines-suspendus-une-cinquantaine-de-plaintes-deposees-a-besancon-vesoul-et-lons#Echobox=1650993872
    🔵🇨🇵 Des soignants suspendus déposent plainte au pénal : Après des procédures retoquées au tribunal administratif et aux prud’hommes, des soignants suspendus pour avoir refusé d’être vaccinés contre le Covid agissent aujourd’hui devant la juridiction pénale. Aujourd’hui sans revenu, sans chômage ni allocations , dans l’impossibilité de retrouver un emploi dans leur spécialité, ils portent leur situation en justice. Une cinquantaine d’entre eux vient en effet de déposer une plainte contre X pour « abus d’autorité » et « extorsion de consentement » auprès des procureurs de la République en Franche-Comté. Trois mois pour se prononcer ... Ce sont les avocats bisontins Anne-Sylvie Grimbert et Fabien Stucklé qui ont monté ces dossiers. Vidéo Soignants non-vaccinés suspendus : une cinquantaine de plaintes déposées à Besançon, Vesoul et Lons Infirmiers, aides-soignants, médecins, psychologues, secrétaires médicales, ostéopathes… Une cinquantaine de soignants non vaccinés, suspendus après la loi du 5 août 2021, viennent de déposer plainte auprès des procureurs de Besançon, Vesoul et Lons-le-Saunier. Une procédure pénale pour « abus d’autorité » et « extorsion de consentement », portée par Anne-Sylvie Grimbert et Fabien Stucklé, avocats à Besançon. Me Grimbert résume le dossier. https://www.estrepublicain.fr/sante/2022/04/26/soignants-non-vaccines-suspendus-une-cinquantaine-de-plaintes-deposees-a-besancon-vesoul-et-lons#Echobox=1650993872
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    Vidéo. Soignants non-vaccinés suspendus : une cinquantaine de plaintes déposées à Besançon, Vesoul et Lons
    Infirmiers, aides-soignants, médecins, psychologues, secrétaires médicales, ostéopathes… Une cinquantaine de soignants non vaccinés, suspendus après la loi du 5 août 2021, viennent de déposer plainte auprès des procureurs de Besançon, Vesoul et Lons-le-Saunier. Une procédure pénale pour « abus d’autorité » et « extorsion de consentement », portée par Anne-Sylvie Grimbert et Fabien Stucklé, avocats à Besançon. Me Grimbert résume le dossier.
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  • 💉 Après avoir reçu le feu vert de la Haute Autorité de Santé, infirmiers, pharmaciens et sages-femmes pourront administrer tous les vaccins prévus à partir de 16 ans "sans prescription médicale préalable", dès dimanche. [AFP]👇
    https://www.francesoir.fr/afp-afp-france/les-infirmiers-autorises-vacciner-les-adultes-sans-prescription-medicale
    💉 Après avoir reçu le feu vert de la Haute Autorité de Santé, infirmiers, pharmaciens et sages-femmes pourront administrer tous les vaccins prévus à partir de 16 ans "sans prescription médicale préalable", dès dimanche. [AFP]👇 https://www.francesoir.fr/afp-afp-france/les-infirmiers-autorises-vacciner-les-adultes-sans-prescription-medicale
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    Les infirmiers autorisés à vacciner les adultes sans prescription médicale
    Les infirmiers pourront administrer tous les vaccins prévus à partir de 16 ans "sans prescription médicale préalable" dès dimanche, selon une série de textes parus samedi au Journal officiel, qui étendent également les prérogatives des pharmaciens et des sages-femmes. Trois mois après un avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS), le gouvernement valide l'extension des "compétences vaccinales" pour ces trois professions, qui ont fait leurs preuves durant l'épidémie de Covid-19.
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  • Les écoles d'infirmiers font face à un paradoxe : une filière "attractive", avec un nombre record de candidatures sur Parcoursup, mais une formation qu'abandonnent quantité d'étudiants lors du cursus, aggravant encore un peu plus la pénurie de soignants.
    https://www.francesoir.fr/afp-afp-france/ecoles-dinfirmiers-beaucoup-de-candidatures-mais-beaucoup-dabandons
    Les écoles d'infirmiers font face à un paradoxe : une filière "attractive", avec un nombre record de candidatures sur Parcoursup, mais une formation qu'abandonnent quantité d'étudiants lors du cursus, aggravant encore un peu plus la pénurie de soignants. https://www.francesoir.fr/afp-afp-france/ecoles-dinfirmiers-beaucoup-de-candidatures-mais-beaucoup-dabandons
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    Ecoles d'infirmiers: beaucoup de candidatures mais beaucoup d'abandons
    Les écoles d'infirmiers font face à un paradoxe: une filière "attractive", avec un nombre record de candidatures sur la plateforme d'orientation post-bac Parcoursup, mais une formation qu'abandonnent quantité d'étudiants lors du cursus, aggravant encore un peu plus la pénurie de soignants. Les 365 instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi) ont reçu plus de 689.000 dossiers de candidatures sur la plateforme d'orientation post-bac en 2021, selon le ministère de l'Enseignement supérieur. Il y a seulement quatre ans, les instituts recensaient 180.000 candidatures.
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  • [VIDEO] Louis Fouché : « Il faut rester ouvert et en lien avec le monde »
    Marseille, épisode 5 - Il est toujours difficile de débriefer un entretien avec Louis Fouché. Cultivé et passionné, l’anesthésiste-réanimateur passe d’une idée à l’autre, dresse des ponts là où on ne les attend pas, enchaîn propositions et contre-propositions. Faire une synthèse de son propos s’avère délicat, tant il semble que chaque phrase revêt une importance cruciale.

    Il faut dire que cette révolte qu’il ne cesse d’exprimer depuis un an et demi bouillonnait en lui depuis longtemps. Coincé dans le confort de sa vie de « médecin nanti », il a fallu que la crise sanitaire, qu’il perçoit comme une chance, « vienne secouer le cocotier » pour le faire descendre dans l’arène de la vie publique.

    La technique et ses conséquences sur la société est l’un des grands champs de la réflexion du leader – il préfère "diplomate", l'organisation ne se voulant pas pyramidale – du collectif Reinfo Covid. À ses yeux, le problème réside dans le fait qu’elle progresse aujourd’hui à un rythme trop élevé « pour pouvoir être régulée par le corps social ». Conséquence : « Celui qui est le tenant de la technique va toujours prendre le pouvoir sur le groupe social. Pour le dire plus simplement : aujourd’hui, ce n’est pas vous qui décidez si votre fille de 12 ans a un IPhone dans la poche. C’est Google, c’est Amazon, c’est Microsoft, c’est Facebook, mais ce n’est pas vous. »

    Alors, anti-progrès le Dr Fouché ? Non, bien entendu. Mais à condition d’être en mesure à chaque fois de bien peser le pour et le contre des implications d’une avancée technologique. « Si vous faites le compte des bénéfices-risques des systèmes numériques tels qu’ils sont conçus aujourd’hui, je crois qu’il faudrait les brider, les calmer et dire non à certains moments. »

    Paradoxalement, c’est pourtant grâce à ces mêmes outils numériques qu’une partie de la population est en train de se réapproprier certains pans de sa vie. On le voit par exemple dans le domaine de la santé, où la diffusion des savoirs conduit désormais certains à reprendre en main leur alimentation ou la façon de prévenir les maladies. Autre exemple prosaïque donné par le médecin : les tutoriels disponibles sur YouTube permettent à des gens de refaire une partie de leur maison « à leur sauce, et non à celle de Leroy Merlin ».

    « Entre être heureux et avoir raison, je préfère être heureux »

    Rompre avec la société, rejoindre un groupe alternatif, comporte un risque de dérive sectaire. Une critique qui a souvent été formulée à l’égard de ceux qu’on catalogue comme « dissident », « résistant » ou encore « complotiste ». C’est un écueil dont a conscience Louis Fouché. « A Reinfo Covid, il y a cette idée qu’il faut rester ouvert et en lien avec le monde. » Apôtre de la non-violence, il déplore que les débats passionnés autour de la gestion de la crise sanitaire, et plus largement du rapport au monde tel qu’il est, conduisent familles et amis à se déchirer. « À mon avis, cela n’a pas de sens. […] Entre être heureux et avoir raison, je préfère être heureux. En revanche, il faut bien sûr ne pas oublier ce qui est important et conserver ses valeurs. »

    À propos du système de santé, celui qui a été poussé à se mettre en disponibilité de son poste à l'AP-HM (anesthésiste-réanimateur à l’hôpital de la Conception, à Marseille) dit avoir été très marqué par une conférence à laquelle il a assisté en 2014 au Collège de France. Il était question de l’évaluation en santé. « L’ambition actuelle, c’est de parvenir à un système où tout serait standardisé, et où les médecins, les infirmiers, les aides-soignants, ceux qui font le ménage se contenteraient d’appliquer des protocoles préconçus par « ceux qui savent penser ».

    « Je ne crois pas que la manifestation soit quelque chose d’utile »

    Symbole de cette doxa : la Convention on Health Analysis and Management (CHAM), qui réunit chaque année à Chamonix les ministres de la Santé, des Finances, les patrons de grands fonds d’investissement, des Gafam, « et quelques chefs de services ronflants d’hôpitaux parisiens ». Le rêve de ces gens-là : « une santé qui ne serait que le fruit d’algorithmes ». « C’est déjà l’idée qu’on essaye de faire passer aux étudiants en médecine actuels. […] Mais c’est un leurre complet. Parce que ce qui soigne au fond, c’est l’humain et c’est la relation [entre le médecin et son patient]. »

    Comment faire face à ce système ? Et d’une manière générale, comment s’opposer au néolibéralisme, désigné par Louis Fouché comme « l’ennemi » ? Cela en décevra certains, mais l’anesthésiste est sceptique quant au pouvoir de la rue. « Je ne crois pas que la manifestation soit quelque chose d’utile. […] Quand ils veulent, [les gouvernants] peuvent envoyer les blacks blocs afin de vous faire passer pour des gens violents. Quand ils veulent, ils peuvent faire dire aux médias que vous étiez 300 alors que vous étiez 3 000. »

    Il appelle plutôt les opposants au système à recréer du lien, à monter des systèmes parallèles. « Il n’y a pas besoin de tout lâcher. Par exemple : pour organiser une bibliothèque collective destinée à ceux qui n’ont plus le droit d’entre dans une bibliothèque municipale, et ainsi leur permettre d’accéder à nouveau à des livres et du savoir, vous n’avez rien besoin d’abandonner. » Cela suffira-t-il ? On ne demande qu’à y croire.

    Un "Entretien essentiel" dans lequel Louis Fouché nous parle de son livre "Tous résistants dans l'âme - Éclairons le monde de demain !", (éditions Guy Trédaniel)... et de bien d'autres choses encore.

    Auteur(s): FranceSoir

    Article et vidéo :
    https://www.francesoir.fr/videos-lentretien-essentiel/dr-louis-fouche-il-faut-rester-ouvert-et-en-lien-avec-le-monde
    [VIDEO] Louis Fouché : « Il faut rester ouvert et en lien avec le monde » Marseille, épisode 5 - Il est toujours difficile de débriefer un entretien avec Louis Fouché. Cultivé et passionné, l’anesthésiste-réanimateur passe d’une idée à l’autre, dresse des ponts là où on ne les attend pas, enchaîn propositions et contre-propositions. Faire une synthèse de son propos s’avère délicat, tant il semble que chaque phrase revêt une importance cruciale. Il faut dire que cette révolte qu’il ne cesse d’exprimer depuis un an et demi bouillonnait en lui depuis longtemps. Coincé dans le confort de sa vie de « médecin nanti », il a fallu que la crise sanitaire, qu’il perçoit comme une chance, « vienne secouer le cocotier » pour le faire descendre dans l’arène de la vie publique. La technique et ses conséquences sur la société est l’un des grands champs de la réflexion du leader – il préfère "diplomate", l'organisation ne se voulant pas pyramidale – du collectif Reinfo Covid. À ses yeux, le problème réside dans le fait qu’elle progresse aujourd’hui à un rythme trop élevé « pour pouvoir être régulée par le corps social ». Conséquence : « Celui qui est le tenant de la technique va toujours prendre le pouvoir sur le groupe social. Pour le dire plus simplement : aujourd’hui, ce n’est pas vous qui décidez si votre fille de 12 ans a un IPhone dans la poche. C’est Google, c’est Amazon, c’est Microsoft, c’est Facebook, mais ce n’est pas vous. » Alors, anti-progrès le Dr Fouché ? Non, bien entendu. Mais à condition d’être en mesure à chaque fois de bien peser le pour et le contre des implications d’une avancée technologique. « Si vous faites le compte des bénéfices-risques des systèmes numériques tels qu’ils sont conçus aujourd’hui, je crois qu’il faudrait les brider, les calmer et dire non à certains moments. » Paradoxalement, c’est pourtant grâce à ces mêmes outils numériques qu’une partie de la population est en train de se réapproprier certains pans de sa vie. On le voit par exemple dans le domaine de la santé, où la diffusion des savoirs conduit désormais certains à reprendre en main leur alimentation ou la façon de prévenir les maladies. Autre exemple prosaïque donné par le médecin : les tutoriels disponibles sur YouTube permettent à des gens de refaire une partie de leur maison « à leur sauce, et non à celle de Leroy Merlin ». « Entre être heureux et avoir raison, je préfère être heureux » Rompre avec la société, rejoindre un groupe alternatif, comporte un risque de dérive sectaire. Une critique qui a souvent été formulée à l’égard de ceux qu’on catalogue comme « dissident », « résistant » ou encore « complotiste ». C’est un écueil dont a conscience Louis Fouché. « A Reinfo Covid, il y a cette idée qu’il faut rester ouvert et en lien avec le monde. » Apôtre de la non-violence, il déplore que les débats passionnés autour de la gestion de la crise sanitaire, et plus largement du rapport au monde tel qu’il est, conduisent familles et amis à se déchirer. « À mon avis, cela n’a pas de sens. […] Entre être heureux et avoir raison, je préfère être heureux. En revanche, il faut bien sûr ne pas oublier ce qui est important et conserver ses valeurs. » À propos du système de santé, celui qui a été poussé à se mettre en disponibilité de son poste à l'AP-HM (anesthésiste-réanimateur à l’hôpital de la Conception, à Marseille) dit avoir été très marqué par une conférence à laquelle il a assisté en 2014 au Collège de France. Il était question de l’évaluation en santé. « L’ambition actuelle, c’est de parvenir à un système où tout serait standardisé, et où les médecins, les infirmiers, les aides-soignants, ceux qui font le ménage se contenteraient d’appliquer des protocoles préconçus par « ceux qui savent penser ». « Je ne crois pas que la manifestation soit quelque chose d’utile » Symbole de cette doxa : la Convention on Health Analysis and Management (CHAM), qui réunit chaque année à Chamonix les ministres de la Santé, des Finances, les patrons de grands fonds d’investissement, des Gafam, « et quelques chefs de services ronflants d’hôpitaux parisiens ». Le rêve de ces gens-là : « une santé qui ne serait que le fruit d’algorithmes ». « C’est déjà l’idée qu’on essaye de faire passer aux étudiants en médecine actuels. […] Mais c’est un leurre complet. Parce que ce qui soigne au fond, c’est l’humain et c’est la relation [entre le médecin et son patient]. » Comment faire face à ce système ? Et d’une manière générale, comment s’opposer au néolibéralisme, désigné par Louis Fouché comme « l’ennemi » ? Cela en décevra certains, mais l’anesthésiste est sceptique quant au pouvoir de la rue. « Je ne crois pas que la manifestation soit quelque chose d’utile. […] Quand ils veulent, [les gouvernants] peuvent envoyer les blacks blocs afin de vous faire passer pour des gens violents. Quand ils veulent, ils peuvent faire dire aux médias que vous étiez 300 alors que vous étiez 3 000. » Il appelle plutôt les opposants au système à recréer du lien, à monter des systèmes parallèles. « Il n’y a pas besoin de tout lâcher. Par exemple : pour organiser une bibliothèque collective destinée à ceux qui n’ont plus le droit d’entre dans une bibliothèque municipale, et ainsi leur permettre d’accéder à nouveau à des livres et du savoir, vous n’avez rien besoin d’abandonner. » Cela suffira-t-il ? On ne demande qu’à y croire. Un "Entretien essentiel" dans lequel Louis Fouché nous parle de son livre "Tous résistants dans l'âme - Éclairons le monde de demain !", (éditions Guy Trédaniel)... et de bien d'autres choses encore. Auteur(s): FranceSoir Article et vidéo : https://www.francesoir.fr/videos-lentretien-essentiel/dr-louis-fouche-il-faut-rester-ouvert-et-en-lien-avec-le-monde
    WWW.FRANCESOIR.FR
    Louis Fouché : « Il faut rester ouvert et en lien avec le monde »
    Marseille, épisode 5 - Il est toujours difficile de débriefer un entretien avec Louis Fouché. Cultivé et passionné, l’anesthésiste-réanimateur passe d’une idée à l’autre, dresse des ponts là où on ne les attend pas, enchaîn propositions et contre-propositions. Faire une synthèse de son propos s’avère délicat, tant il semble que chaque phrase revêt une importance cruciale.
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  • Destruction de l’Hôpital et du Soin : maltraitances en cours
    "Nous vivons actuellement une crise dramatique de la Santé où une déstructuration et destruction méthodique du système de santé est à l’œuvre. Les soignants et les malades en sont les victimes de cette politique violente, insufflée par des prétextes fallacieux.

    Avant cette crise « sanitaire » :
    Des manifestations il y a 1 an et demie, avec une grosse répression policière, accompagnées de vagues de démission soignants et de médecins dans les conseils d’administration des hôpitaux.
    Suppression de 75.000 lits en 10 ans car on met des financiers et gestionnaires à la tête des hôpitaux. Taux d’occupation, pourcentage sont une norme là où ceux qui préfèrent sauver la vie plutôt qu'un point de croissance passent pour des doux-dingues...
    La création des ARS en 2009 pour comptabiliser la santé à abouti à la démission d’infirmiers et aides-soignants depuis 10 ans, dans la logique de l’austérité imposée par l’UE.
    Médecins sous-payés depuis des années.

    Crise :
    Soignants sans gants ni masque, mensonge sur les stocks (et brûlés), habillés de blouse sac poubelle, masques fait maison, exposés au virus… Des opérations déprogrammées avec une interdiction de prescrire et donc soigner
    Le gouvernement a retiré 900 millions d'euro du budget de l'hôpital, et continue de supprimer des lits pour ensuite nous dire qu'ils sont surchargés.
    5700 lits supprimé en crise sanitaire en 2020, record depuis 2013

    Constats :
    15000 soignants suspendus
    Suppressions lits accélérés, fermeture urgences de nuit
    Suppression hôpitaux de proximité car peu rentable : plus de mission de service public. Rendement
    1300 élèves infirmiers ont démissionnés
    Taux absentéisme soignants : 10% - Personnel à bout
    20% lits fermés faute de personnel
    On ne peut plus accueillir des personnes en situation d’urgence : non-assistance personnes en danger et mise en danger de la vie d’autrui
    Services pédiatriques saturés: « Jusqu’à 6 heures d’attente aux urgences, du jamais vu », selon la cheffe du service de neuropédiatrie à Necker"… d‘après le Pr Isabelle Desguerre
    On demande à des gens malades de présenter un QR Code pour se faire soigner ! Aberration, monstruosité.

    Demain :
    Projet grande sécu (plus de mutuelle), Partenariats public-privé, Tiers-mondisation du soin, Faire un tri et choix des patients, Santé à la carte bancaire
    Médecine de lobbys, médecin prolétarisés et agents du privé avec des soignants hongrois, polonais ou bulgares.
    Avènement de l’IA et de la téléconsultation

    Selon Jean Castex « Le meilleur moyen de sauver l’hôpital c’est de ne pas tomber malade »
    Donc occupons nous de nous-mêmes !"

    Fabien Moine

    https://youtu.be/nmpUi6XRWUo
    Destruction de l’Hôpital et du Soin : maltraitances en cours "Nous vivons actuellement une crise dramatique de la Santé où une déstructuration et destruction méthodique du système de santé est à l’œuvre. Les soignants et les malades en sont les victimes de cette politique violente, insufflée par des prétextes fallacieux. Avant cette crise « sanitaire » : Des manifestations il y a 1 an et demie, avec une grosse répression policière, accompagnées de vagues de démission soignants et de médecins dans les conseils d’administration des hôpitaux. Suppression de 75.000 lits en 10 ans car on met des financiers et gestionnaires à la tête des hôpitaux. Taux d’occupation, pourcentage sont une norme là où ceux qui préfèrent sauver la vie plutôt qu'un point de croissance passent pour des doux-dingues... La création des ARS en 2009 pour comptabiliser la santé à abouti à la démission d’infirmiers et aides-soignants depuis 10 ans, dans la logique de l’austérité imposée par l’UE. Médecins sous-payés depuis des années. Crise : Soignants sans gants ni masque, mensonge sur les stocks (et brûlés), habillés de blouse sac poubelle, masques fait maison, exposés au virus… Des opérations déprogrammées avec une interdiction de prescrire et donc soigner Le gouvernement a retiré 900 millions d'euro du budget de l'hôpital, et continue de supprimer des lits pour ensuite nous dire qu'ils sont surchargés. 5700 lits supprimé en crise sanitaire en 2020, record depuis 2013 Constats : 15000 soignants suspendus Suppressions lits accélérés, fermeture urgences de nuit Suppression hôpitaux de proximité car peu rentable : plus de mission de service public. Rendement 1300 élèves infirmiers ont démissionnés Taux absentéisme soignants : 10% - Personnel à bout 20% lits fermés faute de personnel On ne peut plus accueillir des personnes en situation d’urgence : non-assistance personnes en danger et mise en danger de la vie d’autrui Services pédiatriques saturés: « Jusqu’à 6 heures d’attente aux urgences, du jamais vu », selon la cheffe du service de neuropédiatrie à Necker"… d‘après le Pr Isabelle Desguerre On demande à des gens malades de présenter un QR Code pour se faire soigner ! Aberration, monstruosité. Demain : Projet grande sécu (plus de mutuelle), Partenariats public-privé, Tiers-mondisation du soin, Faire un tri et choix des patients, Santé à la carte bancaire Médecine de lobbys, médecin prolétarisés et agents du privé avec des soignants hongrois, polonais ou bulgares. Avènement de l’IA et de la téléconsultation Selon Jean Castex « Le meilleur moyen de sauver l’hôpital c’est de ne pas tomber malade » Donc occupons nous de nous-mêmes !" Fabien Moine https://youtu.be/nmpUi6XRWUo
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