• SE FAIRE BEAUCOUP DE BLE EN UKRAINE
    (en passant par ODESSA)

    #Vanguard, gigantesque fonds US d'investissement, gère plus de 8 500 milliards de dollars !!

    Or, depuis les réformes agraires faites par #ZELENSKI en 2020/21, dans une forte odeur de CORRUPTION, ce groupe US #Vanguard (et quelques autres) s'est accaparé la majeure partie des 33 millions d'hectares d'excellentes terres arables de #Kiev, spécialisées dans le blé !

    (Le reste est réparti entre les oligarques copains de ZELENSKY : les petits agriculteurs ukrainiens n'ont plus que les restes...)

    Alors, avec l'éventuelle conquête d'ODESSA, ce sont les exportations de #Vanguard et les intérêts US qui seraient compromis !!!

    #MACRON ne nous l'a pas dit ! Bizarre...

    https://oaklandinstitute.org/guerre-spoliation-prise-controle-terres-agricoles-ukrainiennes

    https://twitter.com/ChLECHEVALIER/status/1768942180448579643
    SE FAIRE BEAUCOUP DE BLE EN UKRAINE (en passant par ODESSA) #Vanguard, gigantesque fonds US d'investissement, gère plus de 8 500 milliards de dollars !! Or, depuis les réformes agraires faites par #ZELENSKI en 2020/21, dans une forte odeur de CORRUPTION, ce groupe US #Vanguard (et quelques autres) s'est accaparé la majeure partie des 33 millions d'hectares d'excellentes terres arables de #Kiev, spécialisées dans le blé ! (Le reste est réparti entre les oligarques copains de ZELENSKY : les petits agriculteurs ukrainiens n'ont plus que les restes...) Alors, avec l'éventuelle conquête d'ODESSA, ce sont les exportations de #Vanguard et les intérêts US qui seraient compromis !!! #MACRON ne nous l'a pas dit ! Bizarre... https://oaklandinstitute.org/guerre-spoliation-prise-controle-terres-agricoles-ukrainiennes https://twitter.com/ChLECHEVALIER/status/1768942180448579643
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  • En gros, c'est comme en France en fait ! Les mêmes traîtres partout !

    Allemagne

    Les agriculteurs de Saxe ont calculé combien d’argent le gouvernement dépense à des fins étranges pendant la crise. Bien entendu, les Allemands fournissent cette information en se demandant pourquoi Scholz n’a pas d’argent pour les agriculteurs.

    ▪28 milliards - pour la guerre et le financement des agences gouvernementales de l'Ukraine
    ▪10 milliards d'euros pour la croissance des énergies vertes en Inde
    ▪4 Milliards d'euros pour l'énergie verte en Afrique
    ▪781 millions d'euros - pour le développement de la Syrie
    ▪579 millions d'euros - pour le développement de l'Inde
    ▪473 millions d'euros - pour le développement de la Chine
    ▪392 millions d'euros - pour le développement de l'Éthiopie
    ▪375 millions d'euros - pour le développement de la Turquie
    ▪354 millions d'euros - pour le développement de l'Indonésie
    ▪350 millions d'euros - Irak
    ▪345 millions d'euros - Jordanie
    ▪327 millions d'euros - pour le développement de l'Afghanistan et d'autres pays
    ▪87 millions d'euros pour la généralisation de l'assurance maladie en Tanzanie
    ▪120 millions d'euros pour étendre l'utilisation des sources d'énergie renouvelables dans le réseau électrique du Pakistan
    ▪94 millions d'euros - pour les réformes de la politique financière et climatique de la Zambie
    ▪200 millions d'euros - pour mettre en œuvre les objectifs climatiques nationaux de la Colombie
    ▪184 millions d'euros pour la transformation verte, la réforme administrative et la lutte contre la corruption en Serbie
    ▪40 millions d'euros pour les ménages dans le besoin afin d'atténuer la montée en flèche des coûts en Moldavie
    ▪315 millions d'euros pour les bus et les pistes cyclables au Pérou
    ▪640 millions d'euros pour des projets climatiques et les énergies renouvelables au Nigeria
    ▪44 millions d'euros - pour la Palestine
    ▪170 millions d'euros pour une transition énergétique socialement juste au Sénégal
    ▪80 millions d'euros, notamment pour la production de produits de football en coton biologique en Inde
    ▪100 millions d'euros, notamment pour l'éducation sexuelle au Mozambique

    ⭐Nous répétons. Scholz dépense 100 millions d'euros pour l'éducation sexuelle au Mozambique . Apparemment, il ne s’agit pas d’une idiotie, mais d’un sabotage délibéré de l’économie allemande. Des stratagèmes de corruption et des pots-de-vin ne peuvent pas non plus être exclus.

    https://twitter.com/BPartisans/status/1748988166827135185
    En gros, c'est comme en France en fait ! Les mêmes traîtres partout ! Allemagne Les agriculteurs de Saxe ont calculé combien d’argent le gouvernement dépense à des fins étranges pendant la crise. Bien entendu, les Allemands fournissent cette information en se demandant pourquoi Scholz n’a pas d’argent pour les agriculteurs. ▪28 milliards - pour la guerre et le financement des agences gouvernementales de l'Ukraine ▪10 milliards d'euros pour la croissance des énergies vertes en Inde ▪4 Milliards d'euros pour l'énergie verte en Afrique ▪781 millions d'euros - pour le développement de la Syrie ▪579 millions d'euros - pour le développement de l'Inde ▪473 millions d'euros - pour le développement de la Chine ▪392 millions d'euros - pour le développement de l'Éthiopie ▪375 millions d'euros - pour le développement de la Turquie ▪354 millions d'euros - pour le développement de l'Indonésie ▪350 millions d'euros - Irak ▪345 millions d'euros - Jordanie ▪327 millions d'euros - pour le développement de l'Afghanistan et d'autres pays ▪87 millions d'euros pour la généralisation de l'assurance maladie en Tanzanie ▪120 millions d'euros pour étendre l'utilisation des sources d'énergie renouvelables dans le réseau électrique du Pakistan ▪94 millions d'euros - pour les réformes de la politique financière et climatique de la Zambie ▪200 millions d'euros - pour mettre en œuvre les objectifs climatiques nationaux de la Colombie ▪184 millions d'euros pour la transformation verte, la réforme administrative et la lutte contre la corruption en Serbie ▪40 millions d'euros pour les ménages dans le besoin afin d'atténuer la montée en flèche des coûts en Moldavie ▪315 millions d'euros pour les bus et les pistes cyclables au Pérou ▪640 millions d'euros pour des projets climatiques et les énergies renouvelables au Nigeria ▪44 millions d'euros - pour la Palestine ▪170 millions d'euros pour une transition énergétique socialement juste au Sénégal ▪80 millions d'euros, notamment pour la production de produits de football en coton biologique en Inde ▪100 millions d'euros, notamment pour l'éducation sexuelle au Mozambique ⭐Nous répétons. Scholz dépense 100 millions d'euros pour l'éducation sexuelle au Mozambique . Apparemment, il ne s’agit pas d’une idiotie, mais d’un sabotage délibéré de l’économie allemande. Des stratagèmes de corruption et des pots-de-vin ne peuvent pas non plus être exclus. https://twitter.com/BPartisans/status/1748988166827135185
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  • Par Juan Branco ✊

    Crépuscule

    Il y a cinq ans, dans le cadre d’une longue enquête, je dessinais le portrait d’un politicien aux dents de lait auquel personne encore ne s’intéressait.

    Un certain Gabriel Attal.

    Nous étions en 2018, et ce livre, intitulé Crépuscule, démontrait comment l’ascension d’Emmanuel Macron, loin du phénomène démocratique spontané, avait pris assise sur une fabrication oligarchique qui bientôt Attal propulserait.

    J’y décrivais, en miroir, leurs deux parcours. Nous étions en 2018, et cet ouvrage, qui offrait une plongée inédite dans la façon dont le pouvoir se construisait en France, ferait immédiatement scandale, se voyant violemment attaqué par une presse aux ordres que je connaissais intimement, et dont les propriétaires, paniqués des secrets que je révélais, après m’avoir adoré, se répandraient dans le tout Paris en prétendant que tout cela n’était que mensonge, ressentiment et tromperie.

    Cinq ans plus tard, tout est là. Gabriel Attal, qui n’était personne, un primodéputé de 28 ans pistonné par son amant, vient d’être nommé premier ministre. Et la confirmation de ce qui était annoncé devra interroger ceux qui, pendant toute cette période, auront benoîtement cru ce qu’on leur disait au sujet de ce texte, ou se seront tus par peur d’être ostracisés.

    La publication de l’ouvrage, en libre accès, fut un véritable phénomène de société. Sans aucun relais médiatique, un million de personnes le téléchargèrent. 500.000 en écoutèrent la version audio, puis, une fois édité en librairies, 170.000 l’achetèrent.

    Cette base immense, qui se voyait raconter comment la démocratie en France n’était qu’une illusion, suscita rapidement une inquiétude et une réaction effrénée de la part du pouvoir, mais surtout de ses relais, paniqué à l’idée que la vérité fut faite, non seulement sur ses êtes, mais sur la façon dont ils étaient propulsés. Rappelons-nous qu’Aurore Bergé alla jusqu’à au Procureur de la République, m’accusant d’avoir « armé les esprits ». On ne rit pas. La suite, on la connaît.

    Lorsque le livre paru - nous étions à l’automne 2018 - les gilets jaunes ne s'étaient pas encore élancés, et Paris roucoulait d’amour pour ce pouvoir que le reste de la France abhorrait. L’omerta était telle que l’ouvrage ne trouverait de longs mois aucun éditeur, circulant de main en main, sous la poche. Des signaux faibles pourtant émergeaient. Gérard Collomb, débordé par l’affaire Benalla, refusait de faire ce qu’on lui demandait, et discrètement, démissionnait d’un pouvoir qu’il avait fait naître. Pendant près de quinze jours, personne ne lui succéderait, révélant une crise de régime qui se verrait habilement masquée par les perquisitions de la France Insoumise et la réaction déplacée de Jean-Luc Mélenchon. Comme un enfant, pris la main dans le pot, ne croyant pas ce qu’il voyait, il se laisserait avoir par une opération d’intimidation spectaculaire dont le seul objet était de détourné l’attention de ce qui, au gouvernement, s’installait. Trop franc, trop innocent, il fut ce jour là, de la macronie, le parfait instrument.

    La crise politique était évitée, mais le peuple grondait. Car la France s’effondrait. Les premières pénuries de médicament accompagnaient un effondrement de l’école, de la santé et de la sécurité. Ce pouvoir sans légitimité ni provenance, n’avait d’autre choix que de piller, et multipliait les dispositifs fiscaux pour, d’un côté, récompenser ceux qui l’avaient fait, et de l’autre, le faire payer aux restes des français.

    Personne ne se reconnaissait en ces êtres qui étaient censés les représenter, menteurs patentés qui, prétendant financer la transition écologique, créaient une taxe carburant pour financer le CICE, une exemption d’impôts pour les plus argentés.
    Gabriel, qui n'était alors qu’un primodéputé pistonné par son amoureux, donc, Stéphane Séjourné, conseiller politique du Président, avait obtenu contre menues coucheries sa circonscription, et tentait de se frayer un chemin dans ce magma là. Il avait rencontré son compagnon après avoir été propulsé à 22 ans au cabinet de la ministre de la santé Marisol Touraine par les grâces de sa fille, aux côtés de son futur conjoint Olivier Véran et Benjamin Griveaux. 6000 euros par mois, chauffeur et secrétariat pour un jeune homme qui n’était pas encore diplômé - des privilèges qui lui seront désormais garantis à vie – voilà qui a de quoi séduire et exciter.

    Sans parcours professionnel ni titres à proposer, on l’avait entendu défendre laborieusement deux réformes, Parcoursup et le SNU à l’Assemblée nationale, alternant entre l’insignifiant et le catastrophique. Il bégayait légèrement, et comme à chaque fois qu’il craignait que son imposture fût révélée, ou que ses mensonges furent décelés, laissait un sourire en coin le dominer.

    Gabriel faisait des pieds et des mains, déjà, pour entrer au gouvernement, et ces articles, en macronie, constituaient de puissants arguments. La rumeur bruissait auprès de ses camarades députés. De puissantes forces l’accompagnaient. A peine élu, ses premiers pas étaient immortalisés dans Paris Match. Rien n’était dit sur celui qu’il était. Une photographie mi-allongé, coupe de vin à la main, le mettait en avant avantageusement, parlant de Fort Boyard et d’Orelsan, au soleil, en une pose lascive, chemise ouverte à la BHL, sur les quais de Paris devant la Seine et le Grand Palais. Paris Match, à 28 ans ? Ce sont des centaines de milliers de lecteurs chaque semaine. Chaque semaine, Gabriel, cet été, y serait montré.

    Comment faisait-il ? Paris bruissait et commençait à s’interroger. Gabriel, lui, fonçait. C’est qu’après avoir fait le siège de son amoureux versaillais, Séjourné lui avait arrangé une rencontre auprès de Brigitte qui au gouvernement, auprès de Blanquer l’avait promu, et de Mimi Marchand et quelques autres proxénètes et trafiquants, l’introduisait. C’était eux qui, à la manœuvre, avait fabriqué ces articles que Paris Match et Bruno Jeudy s’étaient contentés de publier.

    Les mois passèrent, et Gabriel Attal, comme en tous ses postes, n’y fit que concrétiser son ambition effrénée. Le SNU, dont il avait la charge, s’effondrait, mais le petit cabinet qu’il avait pu constituer lui organisait déjeuners et dîners avec le tout Paris. En frénésie.

    Gabriel avait compris que pour les êtres sans qualité, la solution était de courir, et de courir vite, sautant de maroquin en maroquin comme il irait de conjoint en conjoint, imitant Emmanuel Macron, c’est-à-dire recherchant ses promotions avant que le moindre résultat puisse lui être attribué. Avant que le moindre échec ne pût lui être imputé.

    Les postes passèrent, et les oligarques se rapprochèrent. Bernard Arnault donnait ses instructions au Parisien, tandis que Brigitte Macron appelait Marc-Olivier Fogiel pour lui dire de le couver. Les portraits flatteurs fleurissaient. Gabriel sautait à temps sur le porte-parolat du gouvernement que son nouveau conjoint quittait, tandis que Séjourné, à Bruxelles, se voyait exilé. Sentant les limites s’approcher, le voilà qui à nouveau s’enfuyait au ministère du budget.

    Comme partout, il en partirait sans bilan, avant même d’avoir présenté un budget. Ministre de l’éducation, il se verrait propulsé à Matignon avant qu’une année scolaire n’ait été achevé et que la moindre mesure qu’il ait annoncé n’ait été appliquée. Qu’importait que les réformes sur le harcèlement, le brevet, le bac, n’eussent été appliquées. Qu’aucune loi n’ait été votée.

    Agitation, mouvement et une importante équipe de communication - les seuls conseillers qui l’ont partout suivi traitent de ces questions: l’obsession, recouvrir l’imposture et se protéger de ses effets. Imiter le daron.

    De ce qui a suivi, des tournées américaines au Bildeberg hollandais, entre deux plans comm’ avec des influenceurs et des émissions confessions sur les plus grandes chaines de télévision, il n’est pas besoin de le rappeler. La connexion Marchand-Fogiel-Macron a permis, ces derniers mois, un bombardement sur BFM TV dont personne n’a parlé, et qui n’avait qu’une vocation: préparer l’opinion à l’ascension du fils prodige de l’Elysée, sur le modèle de Macron. Les dîners avec Crespo-Mara et Ardisson, sur 7 à 8, auront préparé le chemin à ce qui aujourd’hui est. Qu’importe que tout soit mensonger. Qu’importe que tout soit inventé. Aujourd’hui, Premier ministre, il l’est.

    La France, nous l’avons dit, n’est pas une démocratie. Elle est une oligarchie où le contrôle de l’image vaut politique et façon de l’opinion.

    Seuls ceux qui n’ont pas lu Crépuscule s’étonneront, a fortiori, se féliciteront, de ce parcours prodigieux que toute la presse va vous louer. Pour Gabriel Attal, c’est un soulagement. Le voilà à la tête de l’Etat, comme il en rêvait et l’annonçait depuis l’âge de 14 ans. Lui qui posait dans son yearbook de l’école alsacienne avec sa tête accolée à la photographie de Georges Pompidou, qui n’a jamais eu d’expérience professionnelle si ce n’est un stage pistonné à la Villa Médicis, a été incapable de compléter sa scolarité à SciencesPo, rit en privé des SDF et de l'école publique, qui n’a en lui la moindre once d’humanité, aura toujours su comment resquiller pour avancer. Alors même que son diplôme de Master a dû être arraché par la grâce d’une faveur de François-Antoine Mariani, bientôt conseiller d'Edouard Philippe, qui voulut lui éviter un humiliant redoublement, il est consacré.

    Cet homme, comme tant d’autres avant lui, est désormais celui qui aura à décider de notre politique nucléaire et étrangère, antiterroriste, éducative et industrielle.

    Cela doit nous amener à nous interroger, et nous interdire de nous étonner que l’on manque demain d’amoxicilline, de lits d’hôpitaux et d’enseignants, suite à des décisions prises par de tels gouvernements.

    Je ne rentrerai pas en des considérations personnelles, sur le caractère profondément pervers et fourbe d’un être qui aura, tout au long de sa vie, fait montre d’une grande capacité à la cruauté et à la violence, elles-mêmes fruits de blessures mal pensées.

    Il y a plus grave et plus dangereux, car ces êtres le sont, et prêts à tout pour asservir et dominer. Je vous raconterai la façon dont, se présentant en victime, ils auront, à de nombreuses reprises, tenté de dévaster ceux qui les menaçaient. Leur instrumentalisation de l’appareil judiciaire, de la police, pour semer la terreur en un pays que l’on rêve démocratique.

    Il y a plus important que ces méfaits qui toucheront à ceux qui s’y sont opposés. Car la violence est l’instrument de ceux qui sont sans pensée et sans idée, et pour lesquels la politique n’est qu’un rapport de force dont le peuple est le nutriment. A peine arrivé au pouvoir, il faudra à Gabriel rémunérer et récompenser tous ceux qui, comme son maître, l’auront jusqu’ici appuyé. Et ce n’est que le début, puisque d’ores et déjà, 2027 est annoncé. La course sera effrénée. Tandis que des notes, sondages et fiches Bristol préparées par des conseillers, vont se multiplier pour nourrir ses interventions au cours d’un dîner, d’une invitation télévisée, d’un débat parlementaire pour parler de sujets dont il n’ont aucune idée, le fond va se voir rapidement évacué.

    Car si vous pensez que ces êtres vous gouvernent dans l’ambition de faire quelque chose d’un pays qu’ils n’ont jamais pensé, vous vous trompez. Les avez-vous un jour entendus parler de ce qu’ils pensent, de ce que nous sommes et deviendrons ? Ce n’est pas un hasard.

    Être un politique aujourd’hui, c’est se vouer à décider chaque année, de la distribution des ressources de l’Etat, ces milliards que nous produisons chaque année, et qui sont chaque année collectées par nos bureaucrates avinés. C’est être la personne qui pourra trancher en faveur de telle ou telle puissance, nommer les hauts fonctionnaires, recevant les informations qui, collectées par les services de renseignement, remonteront incessamment pour détruire ou protéger, distribuer privilèges et faveurs, opprimer ou dévaster.

    Voilà le pouvoir, pour les êtres avinés. Alors qu’importe Gabriel, ses failles et ses blessures. Son intimité, et ses béances, explorées et exposées. Son absence d'intellectualité, de rapport au monde et d’expérience d’un quelconque réel, cette ambition sans bornes et sans scrupules qui le consume et le dévore depuis qu’il est enfant, l’empêchant à tout rapport à l’autre et à toute pensée. Tout cela est qualité en un monde où les vices sont toujours récompensés.

    Ce qui compte, c’est que ce qui vient sera d'une violence difficile à imaginer. Et nous en porterons tous une collective responsabilité.

    Je prédis, en un environnement médiatique parfaitement contrôlé qui va lui attribuer mille succès, un jeu de massacres. Une rupture anthropologique. Car nous atteignons avec ces êtres, de nouveaux sommets. Que même Gérald Darmanin et Bruno Lemaire se soient inquiétés de sa nomination dit beaucoup de ce qui s’apprête à nous être présenté.

    Il nous faudra l’assumer. Prévenus, passifs, silencieux et pour beaucoup égoïstes et sans solidarité nous l’aurons cherché.

    Notre société, qui ne sait plus s'exiger, prospère sur le pillage de pans entiers de l'humanité. Repue et confuse, médiocre, elle ne se plus donne aucune arme, ni pour protéger ceux qui cherchent à la féconder, ni pour abattre ceux qui n'ont pour objectif que de la piller. Voilà un jeune premier, millionnaire avant ses trente ans de ce que lui offrait la société, que nous nous sommes montrés prêts à consacrer. Sans résister. Cela doit, sur nous et non sur lui, nous interroger.

    La France est-elle une idée morte, au point que l’on accepte de la placer entre les mains d’êtres mortuaires et que la vie a depuis longtemps quitté ? N’est-elle plus qu’un système où la prédation, la dévastation, normalisées, justifient qu’à sa tête, des êtres sans beauté ni humanité soient propulsés ?

    Je prédis à Gaby, qui n'a, en trois ans au gouvernement et sept ans de carrière politique, jamais rien fait ni démontré, mais surtout rien apporté à la communauté, de grands succès. Et je vous prédis que vous aurez, encore à encore, à les payer pour en maquiller les insuffisances, de façon sonnante et trébuchante, comme nous l’aurons toujours fait.

    Un dernier point. Que cela ne nous fasse en rien envie. Gaby, comme tant de ceux qui nous dirigent, n'est qu'un symptôme, et non, en soi, la difficulté.

    Ce a quoi il a dû sacrifier pour devenir est difficile à concevoir. Je le connais, intimement. Je sais ce qu’il a a combler.

    Je sais qu’il se vengera de ce que j’ai écrit, de ce qui a été dit de lui, et de la violence qu’il considère avoir subi, parce que des personnes auront osé dire de lui sa vérité.

    Pronostiquez-moi des heures sombres, alors que tout un appareil d’État est à ses pieds. Mais prenez le d’abord en pitié. D'être ce qu'il est.

    Et prenons-nous en pitié, d’avoir accepté que nous dominent des hommes dont la médiocrité ne cesse de prospérer, et qui n’ont que la violence, à défaut d’âmes et d’idées, comme qualité à nous proposer.

    Juan Branco

    2:15 PM · 9 janv. 2024 · 3,2 M vues

    En livre audio:

    https://youtube.com/watch?v=0IXhr5p_BPE&t=2s

    En quatre langues, gratuitement disponible, en libre accès, comme tous nos livres. https://aurores.org/crepuscule/

    Et dans toutes les librairies indépendantes. Courage et pensées.

    https://twitter.com/anatolium/status/1744709390471418143
    Par Juan Branco ✊ Crépuscule Il y a cinq ans, dans le cadre d’une longue enquête, je dessinais le portrait d’un politicien aux dents de lait auquel personne encore ne s’intéressait. Un certain Gabriel Attal. Nous étions en 2018, et ce livre, intitulé Crépuscule, démontrait comment l’ascension d’Emmanuel Macron, loin du phénomène démocratique spontané, avait pris assise sur une fabrication oligarchique qui bientôt Attal propulserait. J’y décrivais, en miroir, leurs deux parcours. Nous étions en 2018, et cet ouvrage, qui offrait une plongée inédite dans la façon dont le pouvoir se construisait en France, ferait immédiatement scandale, se voyant violemment attaqué par une presse aux ordres que je connaissais intimement, et dont les propriétaires, paniqués des secrets que je révélais, après m’avoir adoré, se répandraient dans le tout Paris en prétendant que tout cela n’était que mensonge, ressentiment et tromperie. Cinq ans plus tard, tout est là. Gabriel Attal, qui n’était personne, un primodéputé de 28 ans pistonné par son amant, vient d’être nommé premier ministre. Et la confirmation de ce qui était annoncé devra interroger ceux qui, pendant toute cette période, auront benoîtement cru ce qu’on leur disait au sujet de ce texte, ou se seront tus par peur d’être ostracisés. La publication de l’ouvrage, en libre accès, fut un véritable phénomène de société. Sans aucun relais médiatique, un million de personnes le téléchargèrent. 500.000 en écoutèrent la version audio, puis, une fois édité en librairies, 170.000 l’achetèrent. Cette base immense, qui se voyait raconter comment la démocratie en France n’était qu’une illusion, suscita rapidement une inquiétude et une réaction effrénée de la part du pouvoir, mais surtout de ses relais, paniqué à l’idée que la vérité fut faite, non seulement sur ses êtes, mais sur la façon dont ils étaient propulsés. Rappelons-nous qu’Aurore Bergé alla jusqu’à au Procureur de la République, m’accusant d’avoir « armé les esprits ». On ne rit pas. La suite, on la connaît. Lorsque le livre paru - nous étions à l’automne 2018 - les gilets jaunes ne s'étaient pas encore élancés, et Paris roucoulait d’amour pour ce pouvoir que le reste de la France abhorrait. L’omerta était telle que l’ouvrage ne trouverait de longs mois aucun éditeur, circulant de main en main, sous la poche. Des signaux faibles pourtant émergeaient. Gérard Collomb, débordé par l’affaire Benalla, refusait de faire ce qu’on lui demandait, et discrètement, démissionnait d’un pouvoir qu’il avait fait naître. Pendant près de quinze jours, personne ne lui succéderait, révélant une crise de régime qui se verrait habilement masquée par les perquisitions de la France Insoumise et la réaction déplacée de Jean-Luc Mélenchon. Comme un enfant, pris la main dans le pot, ne croyant pas ce qu’il voyait, il se laisserait avoir par une opération d’intimidation spectaculaire dont le seul objet était de détourné l’attention de ce qui, au gouvernement, s’installait. Trop franc, trop innocent, il fut ce jour là, de la macronie, le parfait instrument. La crise politique était évitée, mais le peuple grondait. Car la France s’effondrait. Les premières pénuries de médicament accompagnaient un effondrement de l’école, de la santé et de la sécurité. Ce pouvoir sans légitimité ni provenance, n’avait d’autre choix que de piller, et multipliait les dispositifs fiscaux pour, d’un côté, récompenser ceux qui l’avaient fait, et de l’autre, le faire payer aux restes des français. Personne ne se reconnaissait en ces êtres qui étaient censés les représenter, menteurs patentés qui, prétendant financer la transition écologique, créaient une taxe carburant pour financer le CICE, une exemption d’impôts pour les plus argentés. Gabriel, qui n'était alors qu’un primodéputé pistonné par son amoureux, donc, Stéphane Séjourné, conseiller politique du Président, avait obtenu contre menues coucheries sa circonscription, et tentait de se frayer un chemin dans ce magma là. Il avait rencontré son compagnon après avoir été propulsé à 22 ans au cabinet de la ministre de la santé Marisol Touraine par les grâces de sa fille, aux côtés de son futur conjoint Olivier Véran et Benjamin Griveaux. 6000 euros par mois, chauffeur et secrétariat pour un jeune homme qui n’était pas encore diplômé - des privilèges qui lui seront désormais garantis à vie – voilà qui a de quoi séduire et exciter. Sans parcours professionnel ni titres à proposer, on l’avait entendu défendre laborieusement deux réformes, Parcoursup et le SNU à l’Assemblée nationale, alternant entre l’insignifiant et le catastrophique. Il bégayait légèrement, et comme à chaque fois qu’il craignait que son imposture fût révélée, ou que ses mensonges furent décelés, laissait un sourire en coin le dominer. Gabriel faisait des pieds et des mains, déjà, pour entrer au gouvernement, et ces articles, en macronie, constituaient de puissants arguments. La rumeur bruissait auprès de ses camarades députés. De puissantes forces l’accompagnaient. A peine élu, ses premiers pas étaient immortalisés dans Paris Match. Rien n’était dit sur celui qu’il était. Une photographie mi-allongé, coupe de vin à la main, le mettait en avant avantageusement, parlant de Fort Boyard et d’Orelsan, au soleil, en une pose lascive, chemise ouverte à la BHL, sur les quais de Paris devant la Seine et le Grand Palais. Paris Match, à 28 ans ? Ce sont des centaines de milliers de lecteurs chaque semaine. Chaque semaine, Gabriel, cet été, y serait montré. Comment faisait-il ? Paris bruissait et commençait à s’interroger. Gabriel, lui, fonçait. C’est qu’après avoir fait le siège de son amoureux versaillais, Séjourné lui avait arrangé une rencontre auprès de Brigitte qui au gouvernement, auprès de Blanquer l’avait promu, et de Mimi Marchand et quelques autres proxénètes et trafiquants, l’introduisait. C’était eux qui, à la manœuvre, avait fabriqué ces articles que Paris Match et Bruno Jeudy s’étaient contentés de publier. Les mois passèrent, et Gabriel Attal, comme en tous ses postes, n’y fit que concrétiser son ambition effrénée. Le SNU, dont il avait la charge, s’effondrait, mais le petit cabinet qu’il avait pu constituer lui organisait déjeuners et dîners avec le tout Paris. En frénésie. Gabriel avait compris que pour les êtres sans qualité, la solution était de courir, et de courir vite, sautant de maroquin en maroquin comme il irait de conjoint en conjoint, imitant Emmanuel Macron, c’est-à-dire recherchant ses promotions avant que le moindre résultat puisse lui être attribué. Avant que le moindre échec ne pût lui être imputé. Les postes passèrent, et les oligarques se rapprochèrent. Bernard Arnault donnait ses instructions au Parisien, tandis que Brigitte Macron appelait Marc-Olivier Fogiel pour lui dire de le couver. Les portraits flatteurs fleurissaient. Gabriel sautait à temps sur le porte-parolat du gouvernement que son nouveau conjoint quittait, tandis que Séjourné, à Bruxelles, se voyait exilé. Sentant les limites s’approcher, le voilà qui à nouveau s’enfuyait au ministère du budget. Comme partout, il en partirait sans bilan, avant même d’avoir présenté un budget. Ministre de l’éducation, il se verrait propulsé à Matignon avant qu’une année scolaire n’ait été achevé et que la moindre mesure qu’il ait annoncé n’ait été appliquée. Qu’importait que les réformes sur le harcèlement, le brevet, le bac, n’eussent été appliquées. Qu’aucune loi n’ait été votée. Agitation, mouvement et une importante équipe de communication - les seuls conseillers qui l’ont partout suivi traitent de ces questions: l’obsession, recouvrir l’imposture et se protéger de ses effets. Imiter le daron. De ce qui a suivi, des tournées américaines au Bildeberg hollandais, entre deux plans comm’ avec des influenceurs et des émissions confessions sur les plus grandes chaines de télévision, il n’est pas besoin de le rappeler. La connexion Marchand-Fogiel-Macron a permis, ces derniers mois, un bombardement sur BFM TV dont personne n’a parlé, et qui n’avait qu’une vocation: préparer l’opinion à l’ascension du fils prodige de l’Elysée, sur le modèle de Macron. Les dîners avec Crespo-Mara et Ardisson, sur 7 à 8, auront préparé le chemin à ce qui aujourd’hui est. Qu’importe que tout soit mensonger. Qu’importe que tout soit inventé. Aujourd’hui, Premier ministre, il l’est. La France, nous l’avons dit, n’est pas une démocratie. Elle est une oligarchie où le contrôle de l’image vaut politique et façon de l’opinion. Seuls ceux qui n’ont pas lu Crépuscule s’étonneront, a fortiori, se féliciteront, de ce parcours prodigieux que toute la presse va vous louer. Pour Gabriel Attal, c’est un soulagement. Le voilà à la tête de l’Etat, comme il en rêvait et l’annonçait depuis l’âge de 14 ans. Lui qui posait dans son yearbook de l’école alsacienne avec sa tête accolée à la photographie de Georges Pompidou, qui n’a jamais eu d’expérience professionnelle si ce n’est un stage pistonné à la Villa Médicis, a été incapable de compléter sa scolarité à SciencesPo, rit en privé des SDF et de l'école publique, qui n’a en lui la moindre once d’humanité, aura toujours su comment resquiller pour avancer. Alors même que son diplôme de Master a dû être arraché par la grâce d’une faveur de François-Antoine Mariani, bientôt conseiller d'Edouard Philippe, qui voulut lui éviter un humiliant redoublement, il est consacré. Cet homme, comme tant d’autres avant lui, est désormais celui qui aura à décider de notre politique nucléaire et étrangère, antiterroriste, éducative et industrielle. Cela doit nous amener à nous interroger, et nous interdire de nous étonner que l’on manque demain d’amoxicilline, de lits d’hôpitaux et d’enseignants, suite à des décisions prises par de tels gouvernements. Je ne rentrerai pas en des considérations personnelles, sur le caractère profondément pervers et fourbe d’un être qui aura, tout au long de sa vie, fait montre d’une grande capacité à la cruauté et à la violence, elles-mêmes fruits de blessures mal pensées. Il y a plus grave et plus dangereux, car ces êtres le sont, et prêts à tout pour asservir et dominer. Je vous raconterai la façon dont, se présentant en victime, ils auront, à de nombreuses reprises, tenté de dévaster ceux qui les menaçaient. Leur instrumentalisation de l’appareil judiciaire, de la police, pour semer la terreur en un pays que l’on rêve démocratique. Il y a plus important que ces méfaits qui toucheront à ceux qui s’y sont opposés. Car la violence est l’instrument de ceux qui sont sans pensée et sans idée, et pour lesquels la politique n’est qu’un rapport de force dont le peuple est le nutriment. A peine arrivé au pouvoir, il faudra à Gabriel rémunérer et récompenser tous ceux qui, comme son maître, l’auront jusqu’ici appuyé. Et ce n’est que le début, puisque d’ores et déjà, 2027 est annoncé. La course sera effrénée. Tandis que des notes, sondages et fiches Bristol préparées par des conseillers, vont se multiplier pour nourrir ses interventions au cours d’un dîner, d’une invitation télévisée, d’un débat parlementaire pour parler de sujets dont il n’ont aucune idée, le fond va se voir rapidement évacué. Car si vous pensez que ces êtres vous gouvernent dans l’ambition de faire quelque chose d’un pays qu’ils n’ont jamais pensé, vous vous trompez. Les avez-vous un jour entendus parler de ce qu’ils pensent, de ce que nous sommes et deviendrons ? Ce n’est pas un hasard. Être un politique aujourd’hui, c’est se vouer à décider chaque année, de la distribution des ressources de l’Etat, ces milliards que nous produisons chaque année, et qui sont chaque année collectées par nos bureaucrates avinés. C’est être la personne qui pourra trancher en faveur de telle ou telle puissance, nommer les hauts fonctionnaires, recevant les informations qui, collectées par les services de renseignement, remonteront incessamment pour détruire ou protéger, distribuer privilèges et faveurs, opprimer ou dévaster. Voilà le pouvoir, pour les êtres avinés. Alors qu’importe Gabriel, ses failles et ses blessures. Son intimité, et ses béances, explorées et exposées. Son absence d'intellectualité, de rapport au monde et d’expérience d’un quelconque réel, cette ambition sans bornes et sans scrupules qui le consume et le dévore depuis qu’il est enfant, l’empêchant à tout rapport à l’autre et à toute pensée. Tout cela est qualité en un monde où les vices sont toujours récompensés. Ce qui compte, c’est que ce qui vient sera d'une violence difficile à imaginer. Et nous en porterons tous une collective responsabilité. Je prédis, en un environnement médiatique parfaitement contrôlé qui va lui attribuer mille succès, un jeu de massacres. Une rupture anthropologique. Car nous atteignons avec ces êtres, de nouveaux sommets. Que même Gérald Darmanin et Bruno Lemaire se soient inquiétés de sa nomination dit beaucoup de ce qui s’apprête à nous être présenté. Il nous faudra l’assumer. Prévenus, passifs, silencieux et pour beaucoup égoïstes et sans solidarité nous l’aurons cherché. Notre société, qui ne sait plus s'exiger, prospère sur le pillage de pans entiers de l'humanité. Repue et confuse, médiocre, elle ne se plus donne aucune arme, ni pour protéger ceux qui cherchent à la féconder, ni pour abattre ceux qui n'ont pour objectif que de la piller. Voilà un jeune premier, millionnaire avant ses trente ans de ce que lui offrait la société, que nous nous sommes montrés prêts à consacrer. Sans résister. Cela doit, sur nous et non sur lui, nous interroger. La France est-elle une idée morte, au point que l’on accepte de la placer entre les mains d’êtres mortuaires et que la vie a depuis longtemps quitté ? N’est-elle plus qu’un système où la prédation, la dévastation, normalisées, justifient qu’à sa tête, des êtres sans beauté ni humanité soient propulsés ? Je prédis à Gaby, qui n'a, en trois ans au gouvernement et sept ans de carrière politique, jamais rien fait ni démontré, mais surtout rien apporté à la communauté, de grands succès. Et je vous prédis que vous aurez, encore à encore, à les payer pour en maquiller les insuffisances, de façon sonnante et trébuchante, comme nous l’aurons toujours fait. Un dernier point. Que cela ne nous fasse en rien envie. Gaby, comme tant de ceux qui nous dirigent, n'est qu'un symptôme, et non, en soi, la difficulté. Ce a quoi il a dû sacrifier pour devenir est difficile à concevoir. Je le connais, intimement. Je sais ce qu’il a a combler. Je sais qu’il se vengera de ce que j’ai écrit, de ce qui a été dit de lui, et de la violence qu’il considère avoir subi, parce que des personnes auront osé dire de lui sa vérité. Pronostiquez-moi des heures sombres, alors que tout un appareil d’État est à ses pieds. Mais prenez le d’abord en pitié. D'être ce qu'il est. Et prenons-nous en pitié, d’avoir accepté que nous dominent des hommes dont la médiocrité ne cesse de prospérer, et qui n’ont que la violence, à défaut d’âmes et d’idées, comme qualité à nous proposer. Juan Branco 2:15 PM · 9 janv. 2024 · 3,2 M vues En livre audio: https://youtube.com/watch?v=0IXhr5p_BPE&t=2s En quatre langues, gratuitement disponible, en libre accès, comme tous nos livres. https://aurores.org/crepuscule/ Et dans toutes les librairies indépendantes. Courage et pensées. https://twitter.com/anatolium/status/1744709390471418143
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  • Coup d’État européen en cours ! Mobilisons-nous et exigeons à la place un grand débat sur le #Frexit !

    ➡️ ♦️ Pétition nationale à signer et partager en masse : https://les-patriotes.fr/petition-nationale-contre-le-nouveau-traite-europeen-qui-institue-un-coup-detat/ ♦️🇫🇷

    En effet, le 21 novembre dernier, le parlement européen a adopté une résolution qui demande aux chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union européenne d’entamer une révision des Traités européens pour y inclure toute une série de réformes radicales, qui instituent un coup d’État contre la souveraineté des peuples et l’existence-même des nations !
    Les révisions demandées intègrent :
    1l’élargissement de l’Union européenne à « 35 ou 37 pays »
    2la transformation de la Commission européenne en « gouvernement de l’Union européenne »
    3la transformation du poste de président de la Commission européenne en « président de l’Union européenne »
    4la suppression du droit de véto national dans 65 domaines, notamment la fiscalité, la politique étrangère,…
    5de nouvelles compétences pour l’Union européenne dans quasiment tous les domaines de la vie publique, notamment la gestion des épidémies et la santé…
    6la création d’un embryon « d’armée européenne », sous commandement de l’Union européenne.
    Ces différentes mesures constituent un véritable coup d’État contre les nations, les souverainetés nationales, et donc contre des pays très anciens, l’État de droit et la démocratie !
    Coup d’État européen en cours ! Mobilisons-nous et exigeons à la place un grand débat sur le #Frexit ! ➡️ ♦️ Pétition nationale à signer et partager en masse : https://les-patriotes.fr/petition-nationale-contre-le-nouveau-traite-europeen-qui-institue-un-coup-detat/ ♦️🇫🇷 En effet, le 21 novembre dernier, le parlement européen a adopté une résolution qui demande aux chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union européenne d’entamer une révision des Traités européens pour y inclure toute une série de réformes radicales, qui instituent un coup d’État contre la souveraineté des peuples et l’existence-même des nations ! Les révisions demandées intègrent : 1l’élargissement de l’Union européenne à « 35 ou 37 pays » 2la transformation de la Commission européenne en « gouvernement de l’Union européenne » 3la transformation du poste de président de la Commission européenne en « président de l’Union européenne » 4la suppression du droit de véto national dans 65 domaines, notamment la fiscalité, la politique étrangère,… 5de nouvelles compétences pour l’Union européenne dans quasiment tous les domaines de la vie publique, notamment la gestion des épidémies et la santé… 6la création d’un embryon « d’armée européenne », sous commandement de l’Union européenne. Ces différentes mesures constituent un véritable coup d’État contre les nations, les souverainetés nationales, et donc contre des pays très anciens, l’État de droit et la démocratie !
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  • 🇦🇷 Javier Milei remporte les élections présidentielles en Argentine avec 55,69% des voix. L'anarchiste ultra-libéral promet des réformes radicales : réduction du nombre de ministères et dollarisation. L'Argentine s'engage dans une voie inédite. 👇
    https://www.francesoir.fr/politique-monde/victoire-de-javier-milei-la-presidentielle-argentine-le-pays-s-engage-dans-une-ere
    🇦🇷 Javier Milei remporte les élections présidentielles en Argentine avec 55,69% des voix. L'anarchiste ultra-libéral promet des réformes radicales : réduction du nombre de ministères et dollarisation. L'Argentine s'engage dans une voie inédite. 👇 https://www.francesoir.fr/politique-monde/victoire-de-javier-milei-la-presidentielle-argentine-le-pays-s-engage-dans-une-ere
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    Victoire de Javier Milei à la présidentielle argentine : le pays s'engage dans une ère politique inédite | FranceSoir
    MONDE - En moins de trois ans, Javier Milei sera passé du petit écran à la Casa Rosada, siège du pouvoir exécutif argentin. Vainqueur des élections présidentielles dimanche 19 novembre, le candidat ultra-libéral prendra les rênes de la troisième économie d'Amérique latine à partir du 10 décembre. Cela marque le début d'une expérience politique et économique sans précédent.
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  • Où va la France ?

    Il n’est jamais très agréable de lire de très fortes critiques sur son pays dans un journal mainstream étranger, surtout lorsque les critiques sont fondées et lorsque le pays en question est un pays qui appartient, comme nous, au monde occidental : ce monde si merveilleux à en croire les narratifs médiatique et politique que nous connaissons bien.

    Dans le journal mainstream suisse Le temps, Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID (L’Institut des Hautes Études Internationales et du Développement), signe un court article au vitriol sous le titre : «Où va la France ?».

    On peut certes rétorquer, en éludant les choses qui fâchent parce qu’elles sont vraies, que la gouvernance Suisse, qui semble avoir perdu bêtement sa neutralité sur l’Ukraine, pour satisfaire l’engeance néocon et mondialiste US-UE, n’a pas brillé non plus dans la gestion de la crise Covid, au cours de laquelle elle s’est contentée de suivre les politiques de ses voisins, tout aussi bêtement que sur l’Ukraine.

    L’existence de ce type d’article au pays des helvètes nous montre deux choses :

    – En Suisse, la liberté d’expression existe et les journaux mainstream publient des articles qui ne vont pas nécessairement dans le sens de la bien-pensance et du politiquement correct. En France, le journal suisse Le temps serait probablement dénigré par le journal Le Monde et traité de complotiste, diffusant de fausses nouvelles, sur le modèle du dénigrement appliqué à France Soir et fort heureusement condamné par la Justice.1

    On notera avec intérêt la grande discrétion avec laquelle les autres médias de la «meute mainstream» française ont relayé cette condamnation du Monde. Ce n’est pourtant pas la première fois que le journal Le Monde a été condamné pour dénigrement ou diffamation. Mais les plus naïfs d’entre nous continuent à le lire comme on lit la Bible.2

    – En Suisse, il existe un nombre important de personnalités qui, non seulement réfléchissent «juste» mais n’ont pas peur de s’exprimer. C’est le cas de Jean-François Bayart, au patronyme évocateur et si bien porté.

    Dominique Delawarde

    ***
    Où va la France ?
    par Jean-François Bayart

    La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties «illibérales» juge Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID, pour qui Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu.

    Où va la France ? se demande la Suisse. La mauvaise réponse serait de s’arrêter à la raillerie culturaliste des Gaulois éternels mécontents. La crise est politique. Emmanuel Macron se réclame de l’«extrême centre» qu’incarnèrent successivement, dans l’Histoire, le Directoire, le Premier et le Second Empire, et différents courants technocratiques saint-simoniens. Il est le dernier avatar en date de ce que l’historien Pierre Serna nomme le «poison français» : la propension au réformisme étatique et anti-démocratique par la voie de l’exercice caméral et centralisé du pouvoir.

    Le conflit des retraites est le symptôme de l’épuisement de ce gouvernement de l’extrême centre. Depuis trente ans, les avertissements n’ont pas manqué, que les majorités successives ont balayés d’un revers de main en criant aux corporatismes, à la paresse, à l’infantilisme du peuple. Administrée de manière autoritaire et souvent grotesque, la pandémie de Covid-19 a servi de crash test auquel n’ont pas résisté les services publics dont s’enorgueillissait le pays et qui lui fournissaient, au-delà de leurs prestations, une part de ses repères.

    Emmanuel Macron, tout à son style «jupitérien», aggrave l’aporie dans laquelle est tombée la France. Il n’a jamais rien eu de «nouveau», et sa posture d’homme «providentiel» est une figure éculée du répertoire bonapartiste. Il n’imagine pas autre chose que le modèle néolibéral dont il est le pur produit, quitte à le combiner avec une conception ringarde du roman national, quelque part entre le culte de Jeanne d’Arc et la fantaisie réactionnaire du Puy-du-Fou. Son exercice du pouvoir est celui d’un enfant immature, narcissique, arrogant, sourd à autrui, plutôt incompétent, notamment sur le plan diplomatique, dont les caprices ont force de loi au mépris de la Loi ou des réalités internationales.

    Ce pourrait être drôle si ce n’était pas dangereux. L’interdiction de l’«usage de dispositifs sonores portatifs» pour éviter les casserolades des opposants, le bouclage policier des lieux où se rend le chef de l’État, le lancement de campagnes de rectification idéologique contre le «wokisme», la «théorie du genre», l’«islamo-gauchisme», l’«écoterrorisme» ou l’«ultra-gauche» sont autant de petits indices, parmi beaucoup d’autres, qui ne trompent pas le spécialiste des régimes autoritaires que je suis. La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties «illibérales».

    Un arsenal répressif à disposition des pouvoirs suivants
    D’aucuns crieront à l’exagération polémique. Je leur demande d’y regarder à deux fois en ayant à l’esprit, d’une part, l’érosion des libertés publiques, au nom de la lutte contre le terrorisme et l’immigration, depuis au moins trois décennies, d’autre part, les dangers que revêtent de ce point de vue les innovations technologiques en matière de contrôle politique et l’imminence de l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national auquel les gouvernements précédents auront fourbi un arsenal répressif rendant superflues de nouvelles lois liberticides.

    Il n’est pas question, ici, de «bonnes» ou de «mauvaises» intentions de la part du chef de l’État, mais d’une logique de situation à laquelle il se prête et qu’il favorise sans nécessairement la comprendre. Macron n’est ni Poutine ni Modi. Mais il prépare l’avènement de leur clone hexagonal. Au mieux sa politique est celle de Viktor Orban : appliquer le programme de l’extrême droite pour éviter son accession au pouvoir.

    Sur fond d’évidement des partis de gouvernement, un «flibustier» – pour reprendre le qualificatif de Marx à propos du futur Napoléon III – s’est emparé du butin électoral à la faveur de la sortie de route de Nicolas Sarkozy, François Hollande, Alain Juppé, François Fillon, Manuel Valls. Il a cru «astucieux», pour continuer à citer Marx, de détruire «en même temps» la gauche et la droite pour s’installer dans le confort d’un face-à-face avec Marine Le Pen. Mais Emmanuel Macron n’a été élu et réélu que grâce au concours des voix de la gauche, soucieuse de conjurer la victoire du Rassemblement national. Son programme, libéral et pro-européen, n’a jamais correspondu aux préférences idéologiques que du quart du corps électoral, hormis même la part croissante des non-inscrits et des abstentionnistes qui sape la légitimité des institutions.

    Un président aveugle et méprisant
    Nonobstant cette évidence, Emmanuel Macron, ignorant de par son éducation et son itinéraire professionnel les réalités du pays profond, primo-élu à la magistrature suprême sans jamais avoir exercé le moindre mandat local ou national, a entendu faire prévaloir la combinaison schmittienne d’un «État fort» et d’une «économie saine» en promulguant ses réformes néolibérales par voie d’ordonnances, en court-circuitant les corps intermédiaires et ce qu’il nomme l’«État profond» de la fonction publique, en s’en remettant à des cabinets privés de conseil ou à des conseils a-constitutionnels tels que le Conseil de défense, en réduisant la France au statut de «start-up nation» et en la gérant comme un patron méprisant ses employés, «Gaulois réfractaires».

    Le résultat ne se fit pas attendre. Lui qui voulait apaiser la France provoqua le plus grave mouvement social depuis Mai 68, celui des Gilets jaunes dont le spectre continue de hanter la Macronie. La main sur le cœur, Emmanuel Macron assura, au début de la pandémie de Covid-19, avoir compris que tout ne pouvait être remis aux lois du marché. À plusieurs reprises, il promit avoir changé pour désamorcer l’indignation que provoquait sa morgue. De nouvelles petites phrases assassines prouvèrent aussitôt qu’il en était incapable. Il maintint son cap néolibéral et fit alliance avec Nicolas Sarkozy en 2022 pour imposer une réforme financière de la retraite en dépit de l’opposition persistante de l’opinion et de l’ensemble des forces syndicales, non sans faire fi de leurs contre-propositions.

    Face au nouveau mouvement social massif qui s’est ensuivi, Emmanuel Macron s’est enfermé dans le déni et le sarcasme. Il argue de la légitimité démocratique en répétant que la réforme figurait dans son programme et qu’elle a été adoptée selon une voie institutionnelle validée par le Conseil constitutionnel.

    Une réalité parallèle
    Sauf que: 1) Emmanuel Macron n’a été réélu que grâce aux voix de la gauche, hostile au report de l’âge de la retraite; 2) le peuple ne lui a pas donné de majorité parlementaire lors des législatives qui ont suivi le scrutin présidentiel; 3) le projet portait sur les «principes fondamentaux de la Sécurité sociale», lesquels relèvent de la loi ordinaire, et non d’une loi de «financement de la Sécurité sociale» (article 34 de la Constitution), cavalier législatif qui a rendu possible le recours à l’article 49.3 pour imposer le texte ; 4) le gouvernement s’est résigné à cette procédure parce qu’il ne disposait pas de majorité positive, mais de l’absence de majorité pour le renverser au terme d’une motion de censure ; 5) le Conseil constitutionnel est composé de personnalités politiques et de hauts fonctionnaires, non de juristes, et se préoccupe moins du respect de l’État de droit que de la stabilité du système comme l’avait déjà démontré son approbation des comptes frauduleux de la campagne électorale de Jacques Chirac, en 1995 ; 6) le détournement de la procédure parlementaire a suscité la désapprobation de nombre de constitutionnalistes et s’est accompagné du refus de toute négociation sociale.

    Comme en 2018, Emmanuel Macron répond à la colère populaire par la violence policière. Atteintes à la liberté constitutionnelle de manifester, utilisation de techniques conflictuelles de maintien de l’ordre, usage d’un armement de catégorie militaire qui cause des blessures irréversibles telles que des éborgnages ou des mutilations ont entraîné la condamnation de la France par les organisations de défense des droits de l’homme, le Conseil de l’Europe, la Cour européenne de justice, les Nations unies.

    Face à ces accusations, Emmanuel Macron s’enfonce dans une réalité parallèle et radicalise son discours politique. À peine réélu grâce aux voix de la gauche, dont celles de La France insoumise, il place celle-ci hors de l’«arc républicain» dont il s’arroge le monopole de la délimitation. Il voit la main de l’«ultragauche» dans la contestation de sa réforme. Il justifie les violences policières par la nécessité de lutter contre celles de certains manifestants.

    Sauf que, à nouveau : 1) le refus, récurrent depuis l’apport des suffrages de la gauche à Jacques Chirac en 2002 et le contournement parlementaire du non au référendum de 2005, de prendre en considération le vote des électeurs quand celui-ci déplaît ou provient d’une autre famille politique que la sienne discrédite la démocratie représentative, nourrit un abstentionnisme délétère et pousse à l’action directe pour faire valoir ses vues, non sans succès pour ce qui fut des Gilets jaunes et des jeunes émeutiers nationalistes corses auxquels il fut accordé ce qui avait été refusé aux syndicats et aux élus ; 2) le non-respect des décisions de justice par l’État lorsque des intérêts agro-industriels sont en jeu amène les écologistes à occuper les sites des projets litigieux, au risque d’affrontements ; 3) la stigmatisation d’une ultragauche dont l’importance reste à démontrer va de pair avec le silence du gouvernement à propos des voies de fait de l’ultra-droite identitariste et des agriculteurs productivistes qui multiplient les agressions contre les écologistes.

    «Ce n’est pas être un black bloc que de dénoncer les excès structurels de la police»
    Ce n’est pas être un «amish» et vouloir retourner «à la bougie» que de s’interroger sur la 5G ou sur l’inconsistance du gouvernement quand il défend à grand renfort de grenades les méga-bassines alors que se tarissent les nappes phréatiques du pays. Ce n’est pas être un black bloc que de dénoncer les excès structurels de la police. Ce n’est pas être un gauchiste que de diagnostiquer la surexploitation croissante des travailleurs au fil de la précarisation des emplois et au nom de logiques financières, de repérer le siphonnage du bien public au profit d’intérêts privés, ou de déplorer le «pognon de dingue» distribué aux entreprises et aux contribuables les plus riches. Point besoin non plus d’être grand clerc pour comprendre que la Macronie n’aime pas les pauvres. Elle n’a plus d’autre réponse que la criminalisation des protestations. Elle souhaite maintenant dissoudre la nébuleuse des Soulèvements de la terre que parrainent l’anthropologue Philippe Descola, le philosophe Baptiste Morizot, le romancier Alain Damasio ! Quand Gérald Darmanin entend le mot culture il sort son LBD.

    Dans cette fuite en avant, un pas décisif a été franchi lorsque le gouvernement s’en est pris à la Ligue des droits de l’homme. Ce faisant, la Macronie s’est de son propre chef placée en dehors de l’«arc républicain». Cette association, née, faut-il le rappeler, de l’affaire Dreyfus, est indissociable de l’idée républicaine. Seul le régime de Pétain avait osé l’attaquer. Sur la planète, ce sont bien les Poutine et les Orban, les Erdogan et les Modi, les Kaïs Saïed ou les Xi Jinping qui tiennent de tels propos. Oui, la France bascule.

    source : Le Temps

    envoyé par Dominique Delawarde

    https://reseauinternational.net/ou-va-la-france/
    Où va la France ? Il n’est jamais très agréable de lire de très fortes critiques sur son pays dans un journal mainstream étranger, surtout lorsque les critiques sont fondées et lorsque le pays en question est un pays qui appartient, comme nous, au monde occidental : ce monde si merveilleux à en croire les narratifs médiatique et politique que nous connaissons bien. Dans le journal mainstream suisse Le temps, Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID (L’Institut des Hautes Études Internationales et du Développement), signe un court article au vitriol sous le titre : «Où va la France ?». On peut certes rétorquer, en éludant les choses qui fâchent parce qu’elles sont vraies, que la gouvernance Suisse, qui semble avoir perdu bêtement sa neutralité sur l’Ukraine, pour satisfaire l’engeance néocon et mondialiste US-UE, n’a pas brillé non plus dans la gestion de la crise Covid, au cours de laquelle elle s’est contentée de suivre les politiques de ses voisins, tout aussi bêtement que sur l’Ukraine. L’existence de ce type d’article au pays des helvètes nous montre deux choses : – En Suisse, la liberté d’expression existe et les journaux mainstream publient des articles qui ne vont pas nécessairement dans le sens de la bien-pensance et du politiquement correct. En France, le journal suisse Le temps serait probablement dénigré par le journal Le Monde et traité de complotiste, diffusant de fausses nouvelles, sur le modèle du dénigrement appliqué à France Soir et fort heureusement condamné par la Justice.1 On notera avec intérêt la grande discrétion avec laquelle les autres médias de la «meute mainstream» française ont relayé cette condamnation du Monde. Ce n’est pourtant pas la première fois que le journal Le Monde a été condamné pour dénigrement ou diffamation. Mais les plus naïfs d’entre nous continuent à le lire comme on lit la Bible.2 – En Suisse, il existe un nombre important de personnalités qui, non seulement réfléchissent «juste» mais n’ont pas peur de s’exprimer. C’est le cas de Jean-François Bayart, au patronyme évocateur et si bien porté. Dominique Delawarde *** Où va la France ? par Jean-François Bayart La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties «illibérales» juge Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID, pour qui Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu. Où va la France ? se demande la Suisse. La mauvaise réponse serait de s’arrêter à la raillerie culturaliste des Gaulois éternels mécontents. La crise est politique. Emmanuel Macron se réclame de l’«extrême centre» qu’incarnèrent successivement, dans l’Histoire, le Directoire, le Premier et le Second Empire, et différents courants technocratiques saint-simoniens. Il est le dernier avatar en date de ce que l’historien Pierre Serna nomme le «poison français» : la propension au réformisme étatique et anti-démocratique par la voie de l’exercice caméral et centralisé du pouvoir. Le conflit des retraites est le symptôme de l’épuisement de ce gouvernement de l’extrême centre. Depuis trente ans, les avertissements n’ont pas manqué, que les majorités successives ont balayés d’un revers de main en criant aux corporatismes, à la paresse, à l’infantilisme du peuple. Administrée de manière autoritaire et souvent grotesque, la pandémie de Covid-19 a servi de crash test auquel n’ont pas résisté les services publics dont s’enorgueillissait le pays et qui lui fournissaient, au-delà de leurs prestations, une part de ses repères. Emmanuel Macron, tout à son style «jupitérien», aggrave l’aporie dans laquelle est tombée la France. Il n’a jamais rien eu de «nouveau», et sa posture d’homme «providentiel» est une figure éculée du répertoire bonapartiste. Il n’imagine pas autre chose que le modèle néolibéral dont il est le pur produit, quitte à le combiner avec une conception ringarde du roman national, quelque part entre le culte de Jeanne d’Arc et la fantaisie réactionnaire du Puy-du-Fou. Son exercice du pouvoir est celui d’un enfant immature, narcissique, arrogant, sourd à autrui, plutôt incompétent, notamment sur le plan diplomatique, dont les caprices ont force de loi au mépris de la Loi ou des réalités internationales. Ce pourrait être drôle si ce n’était pas dangereux. L’interdiction de l’«usage de dispositifs sonores portatifs» pour éviter les casserolades des opposants, le bouclage policier des lieux où se rend le chef de l’État, le lancement de campagnes de rectification idéologique contre le «wokisme», la «théorie du genre», l’«islamo-gauchisme», l’«écoterrorisme» ou l’«ultra-gauche» sont autant de petits indices, parmi beaucoup d’autres, qui ne trompent pas le spécialiste des régimes autoritaires que je suis. La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties «illibérales». Un arsenal répressif à disposition des pouvoirs suivants D’aucuns crieront à l’exagération polémique. Je leur demande d’y regarder à deux fois en ayant à l’esprit, d’une part, l’érosion des libertés publiques, au nom de la lutte contre le terrorisme et l’immigration, depuis au moins trois décennies, d’autre part, les dangers que revêtent de ce point de vue les innovations technologiques en matière de contrôle politique et l’imminence de l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national auquel les gouvernements précédents auront fourbi un arsenal répressif rendant superflues de nouvelles lois liberticides. Il n’est pas question, ici, de «bonnes» ou de «mauvaises» intentions de la part du chef de l’État, mais d’une logique de situation à laquelle il se prête et qu’il favorise sans nécessairement la comprendre. Macron n’est ni Poutine ni Modi. Mais il prépare l’avènement de leur clone hexagonal. Au mieux sa politique est celle de Viktor Orban : appliquer le programme de l’extrême droite pour éviter son accession au pouvoir. Sur fond d’évidement des partis de gouvernement, un «flibustier» – pour reprendre le qualificatif de Marx à propos du futur Napoléon III – s’est emparé du butin électoral à la faveur de la sortie de route de Nicolas Sarkozy, François Hollande, Alain Juppé, François Fillon, Manuel Valls. Il a cru «astucieux», pour continuer à citer Marx, de détruire «en même temps» la gauche et la droite pour s’installer dans le confort d’un face-à-face avec Marine Le Pen. Mais Emmanuel Macron n’a été élu et réélu que grâce au concours des voix de la gauche, soucieuse de conjurer la victoire du Rassemblement national. Son programme, libéral et pro-européen, n’a jamais correspondu aux préférences idéologiques que du quart du corps électoral, hormis même la part croissante des non-inscrits et des abstentionnistes qui sape la légitimité des institutions. Un président aveugle et méprisant Nonobstant cette évidence, Emmanuel Macron, ignorant de par son éducation et son itinéraire professionnel les réalités du pays profond, primo-élu à la magistrature suprême sans jamais avoir exercé le moindre mandat local ou national, a entendu faire prévaloir la combinaison schmittienne d’un «État fort» et d’une «économie saine» en promulguant ses réformes néolibérales par voie d’ordonnances, en court-circuitant les corps intermédiaires et ce qu’il nomme l’«État profond» de la fonction publique, en s’en remettant à des cabinets privés de conseil ou à des conseils a-constitutionnels tels que le Conseil de défense, en réduisant la France au statut de «start-up nation» et en la gérant comme un patron méprisant ses employés, «Gaulois réfractaires». Le résultat ne se fit pas attendre. Lui qui voulait apaiser la France provoqua le plus grave mouvement social depuis Mai 68, celui des Gilets jaunes dont le spectre continue de hanter la Macronie. La main sur le cœur, Emmanuel Macron assura, au début de la pandémie de Covid-19, avoir compris que tout ne pouvait être remis aux lois du marché. À plusieurs reprises, il promit avoir changé pour désamorcer l’indignation que provoquait sa morgue. De nouvelles petites phrases assassines prouvèrent aussitôt qu’il en était incapable. Il maintint son cap néolibéral et fit alliance avec Nicolas Sarkozy en 2022 pour imposer une réforme financière de la retraite en dépit de l’opposition persistante de l’opinion et de l’ensemble des forces syndicales, non sans faire fi de leurs contre-propositions. Face au nouveau mouvement social massif qui s’est ensuivi, Emmanuel Macron s’est enfermé dans le déni et le sarcasme. Il argue de la légitimité démocratique en répétant que la réforme figurait dans son programme et qu’elle a été adoptée selon une voie institutionnelle validée par le Conseil constitutionnel. Une réalité parallèle Sauf que: 1) Emmanuel Macron n’a été réélu que grâce aux voix de la gauche, hostile au report de l’âge de la retraite; 2) le peuple ne lui a pas donné de majorité parlementaire lors des législatives qui ont suivi le scrutin présidentiel; 3) le projet portait sur les «principes fondamentaux de la Sécurité sociale», lesquels relèvent de la loi ordinaire, et non d’une loi de «financement de la Sécurité sociale» (article 34 de la Constitution), cavalier législatif qui a rendu possible le recours à l’article 49.3 pour imposer le texte ; 4) le gouvernement s’est résigné à cette procédure parce qu’il ne disposait pas de majorité positive, mais de l’absence de majorité pour le renverser au terme d’une motion de censure ; 5) le Conseil constitutionnel est composé de personnalités politiques et de hauts fonctionnaires, non de juristes, et se préoccupe moins du respect de l’État de droit que de la stabilité du système comme l’avait déjà démontré son approbation des comptes frauduleux de la campagne électorale de Jacques Chirac, en 1995 ; 6) le détournement de la procédure parlementaire a suscité la désapprobation de nombre de constitutionnalistes et s’est accompagné du refus de toute négociation sociale. Comme en 2018, Emmanuel Macron répond à la colère populaire par la violence policière. Atteintes à la liberté constitutionnelle de manifester, utilisation de techniques conflictuelles de maintien de l’ordre, usage d’un armement de catégorie militaire qui cause des blessures irréversibles telles que des éborgnages ou des mutilations ont entraîné la condamnation de la France par les organisations de défense des droits de l’homme, le Conseil de l’Europe, la Cour européenne de justice, les Nations unies. Face à ces accusations, Emmanuel Macron s’enfonce dans une réalité parallèle et radicalise son discours politique. À peine réélu grâce aux voix de la gauche, dont celles de La France insoumise, il place celle-ci hors de l’«arc républicain» dont il s’arroge le monopole de la délimitation. Il voit la main de l’«ultragauche» dans la contestation de sa réforme. Il justifie les violences policières par la nécessité de lutter contre celles de certains manifestants. Sauf que, à nouveau : 1) le refus, récurrent depuis l’apport des suffrages de la gauche à Jacques Chirac en 2002 et le contournement parlementaire du non au référendum de 2005, de prendre en considération le vote des électeurs quand celui-ci déplaît ou provient d’une autre famille politique que la sienne discrédite la démocratie représentative, nourrit un abstentionnisme délétère et pousse à l’action directe pour faire valoir ses vues, non sans succès pour ce qui fut des Gilets jaunes et des jeunes émeutiers nationalistes corses auxquels il fut accordé ce qui avait été refusé aux syndicats et aux élus ; 2) le non-respect des décisions de justice par l’État lorsque des intérêts agro-industriels sont en jeu amène les écologistes à occuper les sites des projets litigieux, au risque d’affrontements ; 3) la stigmatisation d’une ultragauche dont l’importance reste à démontrer va de pair avec le silence du gouvernement à propos des voies de fait de l’ultra-droite identitariste et des agriculteurs productivistes qui multiplient les agressions contre les écologistes. «Ce n’est pas être un black bloc que de dénoncer les excès structurels de la police» Ce n’est pas être un «amish» et vouloir retourner «à la bougie» que de s’interroger sur la 5G ou sur l’inconsistance du gouvernement quand il défend à grand renfort de grenades les méga-bassines alors que se tarissent les nappes phréatiques du pays. Ce n’est pas être un black bloc que de dénoncer les excès structurels de la police. Ce n’est pas être un gauchiste que de diagnostiquer la surexploitation croissante des travailleurs au fil de la précarisation des emplois et au nom de logiques financières, de repérer le siphonnage du bien public au profit d’intérêts privés, ou de déplorer le «pognon de dingue» distribué aux entreprises et aux contribuables les plus riches. Point besoin non plus d’être grand clerc pour comprendre que la Macronie n’aime pas les pauvres. Elle n’a plus d’autre réponse que la criminalisation des protestations. Elle souhaite maintenant dissoudre la nébuleuse des Soulèvements de la terre que parrainent l’anthropologue Philippe Descola, le philosophe Baptiste Morizot, le romancier Alain Damasio ! Quand Gérald Darmanin entend le mot culture il sort son LBD. Dans cette fuite en avant, un pas décisif a été franchi lorsque le gouvernement s’en est pris à la Ligue des droits de l’homme. Ce faisant, la Macronie s’est de son propre chef placée en dehors de l’«arc républicain». Cette association, née, faut-il le rappeler, de l’affaire Dreyfus, est indissociable de l’idée républicaine. Seul le régime de Pétain avait osé l’attaquer. Sur la planète, ce sont bien les Poutine et les Orban, les Erdogan et les Modi, les Kaïs Saïed ou les Xi Jinping qui tiennent de tels propos. Oui, la France bascule. source : Le Temps envoyé par Dominique Delawarde https://reseauinternational.net/ou-va-la-france/
    Où va la France ?
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  • "Ferrand appelle à modifier la Constitution pour autoriser un 3e mandat présidentiel"

    "Une majorité des Français aspire à des réformes constitutionnelles, voire à l’établissement d’une nouvelle République, pour plus de démocratie.

    Les macronistes : – Et si on modifiait la Constitution pour que Macron puisse se présenter une 3e fois ?

    10 ans à graisser la patte à l’extrême-droite pour se maintenir au pouvoir.
    10 ans à saper les fondements de la cohésion nationale.
    10 ans à abimer la République.
    10 ans à précipiter le pays dans l’abîme.

    Mais ils se demandent encore comment aller plus loin."

    https://twitter.com/AlexisMagister/status/1670537371132088321
    "Ferrand appelle à modifier la Constitution pour autoriser un 3e mandat présidentiel" "Une majorité des Français aspire à des réformes constitutionnelles, voire à l’établissement d’une nouvelle République, pour plus de démocratie. Les macronistes : – Et si on modifiait la Constitution pour que Macron puisse se présenter une 3e fois ? 10 ans à graisser la patte à l’extrême-droite pour se maintenir au pouvoir. 10 ans à saper les fondements de la cohésion nationale. 10 ans à abimer la République. 10 ans à précipiter le pays dans l’abîme. Mais ils se demandent encore comment aller plus loin." https://twitter.com/AlexisMagister/status/1670537371132088321
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  • Pourquoi personne (à part François Asselineau) n'informe les Français des GOPÉ 2023-2024 ?

    La Commission européenne a publié les GRANDES ORIENTATIONS POLITIQUES ET ÉCONOMIQUES qu'elle fixe au gouvernement français pour 2023 et 2024.
    Ce sont les fameuses "GOPÉ" imposées au peuple français par des fonctionnaires de 27 nationalités jamais élus par personne.

    En catimini et dans le silence des médias, la Commission européenne demande notamment de

    1️⃣ « réduire les aides publiques aux ménages et aux entreprises pour atténuer l'inflation énergétique ». Elle ne précise pas que cette inflation est due à l’Union européenne ! Notamment aux sanctions prises contre la Russie et aux règles aberrantes du marché européen de l'électricité.

    2️⃣ « mettre l’accent sur les énergies renouvelables, en particulier l’éolien.»
    Sur ce sujet la Commission européenne :
    ▪️se moque que l’éolien soit massivement rejeté par les Français.
    ▪️ne mentionne nulle part l’énergie nucléaire, ce qui satisfait l’Allemagne qui cherche à nous torpiller depuis des années !

    3️⃣ « poursuivre les réformes ».
    Cette expression, typique de la langue de bois européiste, signifie que LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS - QUEL QU'IL SOIT - doit poursuivre le détricotage méthodique de nos services publics, de notre protection sociale, de notre droit du travail, etc.

    4️⃣ « répondre aux exigences formulées dans les précédentes GOPÉ 2019, 2020 et 2022 ».
    La Commission européenne rappelle ainsi sans le dire que le gouvernement français doit RÉFORMER LES RETRAITES, comme cela figurait explicitement les années précédentes, n'en déplaise aux mensonges de Thierry Breton.

    5️⃣ Les GOPÉ réaffirment le soutien de l’Union européenne à l’Ukraine.
    Cela prouve que les GOPÉ ne fixent plus seulement les politiques économiques mais aussi l'alignement total sur les États-Unis.
    Les Français n’ont jamais donné leur accord sur l'Ukraine, la Commission européenne opère des coups d'État à répétition.
    La Commission européenne profite du Rapport sur les GOPÉ 2023-2024 pour souligner les incidences du conflit entre la Russie et l'Ukraine sur les questions énergétiques.
    Mais à aucun moment, la Commission européenne ne mentionne le sabotage de Nord Stream, acte de guerre des États-Unis dont l'impact est décisif !

    6️⃣ Les GOPÉ rappellent enfin que l'obéissance des dirigeants français à ses ordres (qualifiés de « recommandations » en langue de bois bruxelloise) est un pré-requis pour que la France reçoive les versements du plan de relance européen ( « facilité pour la reprise et la résilience » FRR ).
    La France
    ▪️recevra 39 milliards d'euros de subventions – sous conditions –
    ▪️remboursera environ 20% des 390 milliards d'euro du plan total de subventions, soit environ 78 milliards d'euros
    Le Maire, trop occupé à rédiger un roman porno, a laissé la France se faire plumer comme un dindon de 40 milliards d'euros dans cette opération !

    CONCLUSION
    Les Français doivent absolument comprendre que le programme des GOPÉ, imposé chaque année, sera celui de TOUS les présidents - QUELS QU'ILS SOIENT - tant que la France restera dans l'Union européenne et dans l'euro.

    S'ils étaient à l'Élysée,
    ▪️Le Pen
    ▪️Zemmour
    ▪️Philippe
    ▪️Ruffin
    ▪️Etc

    DEVRAIENT L'APPLIQUER.

    🔵 ⚪️ 🔴

    Vidéo du 6 juin 2023

    https://www.youtube.com/watch?v=diN0UhIjQm8
    Pourquoi personne (à part François Asselineau) n'informe les Français des GOPÉ 2023-2024 ? La Commission européenne a publié les GRANDES ORIENTATIONS POLITIQUES ET ÉCONOMIQUES qu'elle fixe au gouvernement français pour 2023 et 2024. Ce sont les fameuses "GOPÉ" imposées au peuple français par des fonctionnaires de 27 nationalités jamais élus par personne. En catimini et dans le silence des médias, la Commission européenne demande notamment de 1️⃣ « réduire les aides publiques aux ménages et aux entreprises pour atténuer l'inflation énergétique ». Elle ne précise pas que cette inflation est due à l’Union européenne ! Notamment aux sanctions prises contre la Russie et aux règles aberrantes du marché européen de l'électricité. 2️⃣ « mettre l’accent sur les énergies renouvelables, en particulier l’éolien.» Sur ce sujet la Commission européenne : ▪️se moque que l’éolien soit massivement rejeté par les Français. ▪️ne mentionne nulle part l’énergie nucléaire, ce qui satisfait l’Allemagne qui cherche à nous torpiller depuis des années ! 3️⃣ « poursuivre les réformes ». Cette expression, typique de la langue de bois européiste, signifie que LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS - QUEL QU'IL SOIT - doit poursuivre le détricotage méthodique de nos services publics, de notre protection sociale, de notre droit du travail, etc. 4️⃣ « répondre aux exigences formulées dans les précédentes GOPÉ 2019, 2020 et 2022 ». La Commission européenne rappelle ainsi sans le dire que le gouvernement français doit RÉFORMER LES RETRAITES, comme cela figurait explicitement les années précédentes, n'en déplaise aux mensonges de Thierry Breton. 5️⃣ Les GOPÉ réaffirment le soutien de l’Union européenne à l’Ukraine. Cela prouve que les GOPÉ ne fixent plus seulement les politiques économiques mais aussi l'alignement total sur les États-Unis. Les Français n’ont jamais donné leur accord sur l'Ukraine, la Commission européenne opère des coups d'État à répétition. La Commission européenne profite du Rapport sur les GOPÉ 2023-2024 pour souligner les incidences du conflit entre la Russie et l'Ukraine sur les questions énergétiques. Mais à aucun moment, la Commission européenne ne mentionne le sabotage de Nord Stream, acte de guerre des États-Unis dont l'impact est décisif ! 6️⃣ Les GOPÉ rappellent enfin que l'obéissance des dirigeants français à ses ordres (qualifiés de « recommandations » en langue de bois bruxelloise) est un pré-requis pour que la France reçoive les versements du plan de relance européen ( « facilité pour la reprise et la résilience » FRR ). La France ▪️recevra 39 milliards d'euros de subventions – sous conditions – ▪️remboursera environ 20% des 390 milliards d'euro du plan total de subventions, soit environ 78 milliards d'euros Le Maire, trop occupé à rédiger un roman porno, a laissé la France se faire plumer comme un dindon de 40 milliards d'euros dans cette opération ! CONCLUSION Les Français doivent absolument comprendre que le programme des GOPÉ, imposé chaque année, sera celui de TOUS les présidents - QUELS QU'ILS SOIENT - tant que la France restera dans l'Union européenne et dans l'euro. S'ils étaient à l'Élysée, ▪️Le Pen ▪️Zemmour ▪️Philippe ▪️Ruffin ▪️Etc DEVRAIENT L'APPLIQUER. 🔵 ⚪️ 🔴 Vidéo du 6 juin 2023 https://www.youtube.com/watch?v=diN0UhIjQm8
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  • "À la tête de la France, un gouvernement autoritaire proche de l’extrême droite, selon un grand journal allemand
    «Aussi agressif que Le Pen».
    C’est le titre choisi par le grand hebdomadaire allemand Die Zeit, qui tire à 500.000 exemplaires par numéro, dans un portrait du ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin.
    Die Zeit est un journal modéré et libéral. Il dresse une description de la France aussi réaliste que cauchemardesque.
    Darmanin y est décrit comme l’architecte de l’escalade violente du gouvernement, et un ministre aussi à droite que Le Pen. Di Zeit écrit : «Macron n’est apparemment pas gêné par le fait que Darmanin ressemble désormais de plus en plus au Rassemblement national d’extrême droite».
    Le journal explique : «Le ministre français de l’Intérieur est responsable d’opérations policières agressives lors de manifestations. L’objectif de Gérald Darmanin : monter à l’Élysée en intransigeant […] Combien y aura-t-il encore de policiers et de manifestants blessés aujourd’hui ? C’est une question courante en France lors des nombreuses journées de protestation» avant de dresser le bilan de la répression en France, avec ses mutilations et ses arrestations de masse, difficilement imaginables en Allemagne.
    Die Zeit rappelle à ses lecteurs que la police française utilise «des grenades, des balles en caoutchouc et des gaz», et que des gendarmes ont tiré sur des écologistes depuis des quads. Surréaliste vu d’Allemagne.
    Die Zeit fait ce constat accablant : «désormais plus de la moitié des Français déclarent avoir peur des violences physiques lorsqu’ils sortent manifester» et ajoute : «un homme est responsable de cette escalade : le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin», qualifié d’homme «le plus radical d’Emmanuel Macron» qui n’a «qu’un objectif : succéder au président.»
    «Les militants écologistes sont qualifiés de ”terroristes” et les manifestants contre les réformes des retraites sont qualifiés de ”foule violente”», des lois anti-réfugiées sont programmées et la gauche traitée de «terroriste intellectuel». Une escalade verbale et répressive qui choque même au sein de la droite conservatrice. «En revanche, Darmanin ne dénonce pas Marine Le Pen» rappelle Die Zeit : «C’est elle, la nationaliste française qui a tant gagné en force lors de la récente élection présidentielle, qu’il a un jour qualifiée de “trop ​​molle”.»
    Die Zeit conclut : «l’extrême droite est la seule gagnante de la situation politique agressive en France.»
    Le journal allemand n’est pas le seul à constater que la France ressemble à un régime autoritaire d’extrême droite. La commissaire européenne aux droits de l’homme, Dunja Mijatović, a dénoncé la répression en France, un commissaire indépendant aux droits de l’homme auprès de l’ONU a appelé la police française à respecter leurs «règles déontologiques», la Maison Blanche a elle-même fait part de sa préoccupation. Et des ONG comme Amnesty International dénoncent régulièrement la militarisation et la brutalisation de la police française. Die Zeit rapporte d’ailleurs les menaces de Darmanin contre la Ligue des Droits de l’Homme, organisation «plus que centenaire et reconnue pour les droits fondamentaux».
    Il y a deux ans, Die Zeit qualifiait la France de Macron «d’Absurdistan autoritaire» à propos de la gestion délirante du Covid : «La gestion sanitaire de Macron est presque monarchique. Les décisions majeures concernant un confinement ou un couvre-feu sont prises dans un ‘conseil de défense’.»
    En 2021, le journal allemand Handelsblatt, un quotidien «économique» de centre-droit, estimait que le gouvernement Macron avait choisi de régner à l’extrême droite, décrivait la radicalisation de la police et s’alarmait de la situation française : «L’Allemagne doit désormais s’inquiéter […] Les Européens négligent l’orage qui menace la pointe ouest du continent : les extrémistes de droite sont plus près que jamais de prendre le pouvoir en France […] la situation politique de la France ressemble plus à la République de Weimar finissante qu’à la France moderne que l’on connaissait. Macron aurait pu, dans ce chaos, être la voix de la Raison. Aujourd’hui, rien ne suggère qu’il souhaite l’être. Demain, il sera peut-être trop tard.»
    Lorsque des centristes allemands font le parallèle entre la France actuelle et leur propre pays à la veille du nazisme, il y a effectivement de quoi s’inquiéter. Et agir."
    "À la tête de la France, un gouvernement autoritaire proche de l’extrême droite, selon un grand journal allemand «Aussi agressif que Le Pen». C’est le titre choisi par le grand hebdomadaire allemand Die Zeit, qui tire à 500.000 exemplaires par numéro, dans un portrait du ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin. Die Zeit est un journal modéré et libéral. Il dresse une description de la France aussi réaliste que cauchemardesque. Darmanin y est décrit comme l’architecte de l’escalade violente du gouvernement, et un ministre aussi à droite que Le Pen. Di Zeit écrit : «Macron n’est apparemment pas gêné par le fait que Darmanin ressemble désormais de plus en plus au Rassemblement national d’extrême droite». Le journal explique : «Le ministre français de l’Intérieur est responsable d’opérations policières agressives lors de manifestations. L’objectif de Gérald Darmanin : monter à l’Élysée en intransigeant […] Combien y aura-t-il encore de policiers et de manifestants blessés aujourd’hui ? C’est une question courante en France lors des nombreuses journées de protestation» avant de dresser le bilan de la répression en France, avec ses mutilations et ses arrestations de masse, difficilement imaginables en Allemagne. Die Zeit rappelle à ses lecteurs que la police française utilise «des grenades, des balles en caoutchouc et des gaz», et que des gendarmes ont tiré sur des écologistes depuis des quads. Surréaliste vu d’Allemagne. Die Zeit fait ce constat accablant : «désormais plus de la moitié des Français déclarent avoir peur des violences physiques lorsqu’ils sortent manifester» et ajoute : «un homme est responsable de cette escalade : le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin», qualifié d’homme «le plus radical d’Emmanuel Macron» qui n’a «qu’un objectif : succéder au président.» «Les militants écologistes sont qualifiés de ”terroristes” et les manifestants contre les réformes des retraites sont qualifiés de ”foule violente”», des lois anti-réfugiées sont programmées et la gauche traitée de «terroriste intellectuel». Une escalade verbale et répressive qui choque même au sein de la droite conservatrice. «En revanche, Darmanin ne dénonce pas Marine Le Pen» rappelle Die Zeit : «C’est elle, la nationaliste française qui a tant gagné en force lors de la récente élection présidentielle, qu’il a un jour qualifiée de “trop ​​molle”.» Die Zeit conclut : «l’extrême droite est la seule gagnante de la situation politique agressive en France.» Le journal allemand n’est pas le seul à constater que la France ressemble à un régime autoritaire d’extrême droite. La commissaire européenne aux droits de l’homme, Dunja Mijatović, a dénoncé la répression en France, un commissaire indépendant aux droits de l’homme auprès de l’ONU a appelé la police française à respecter leurs «règles déontologiques», la Maison Blanche a elle-même fait part de sa préoccupation. Et des ONG comme Amnesty International dénoncent régulièrement la militarisation et la brutalisation de la police française. Die Zeit rapporte d’ailleurs les menaces de Darmanin contre la Ligue des Droits de l’Homme, organisation «plus que centenaire et reconnue pour les droits fondamentaux». Il y a deux ans, Die Zeit qualifiait la France de Macron «d’Absurdistan autoritaire» à propos de la gestion délirante du Covid : «La gestion sanitaire de Macron est presque monarchique. Les décisions majeures concernant un confinement ou un couvre-feu sont prises dans un ‘conseil de défense’.» En 2021, le journal allemand Handelsblatt, un quotidien «économique» de centre-droit, estimait que le gouvernement Macron avait choisi de régner à l’extrême droite, décrivait la radicalisation de la police et s’alarmait de la situation française : «L’Allemagne doit désormais s’inquiéter […] Les Européens négligent l’orage qui menace la pointe ouest du continent : les extrémistes de droite sont plus près que jamais de prendre le pouvoir en France […] la situation politique de la France ressemble plus à la République de Weimar finissante qu’à la France moderne que l’on connaissait. Macron aurait pu, dans ce chaos, être la voix de la Raison. Aujourd’hui, rien ne suggère qu’il souhaite l’être. Demain, il sera peut-être trop tard.» Lorsque des centristes allemands font le parallèle entre la France actuelle et leur propre pays à la veille du nazisme, il y a effectivement de quoi s’inquiéter. Et agir."
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  • 🛑 "La presse internationale enfonce Macron. Le choix de faire passer la réforme des retraites sans vote sur le texte est à la Une de grands quotidiens britanniques, espagnols, allemands, belges, italiens ou encore américains.

    De nombreux médias internationaux ont évoqué hier matin la situation politique et sociale en France. Ces grands journaux pointent l'impopularité de plus en plus forte de Macron.

    Pour le New York Times, Emmanuel Macron est "affaibli et isolé".

    La presse étrangère redoute des conséquences à long terme comme en témoigne le titre choisi par Die Zeit : "La République bloquée".

    Selon le quotidien allemand, "cette réforme va peser longtemps sur le pays sachant qu'il est des réformes dont un gouvernement ne se relève jamais".

    "La confiance dans le PR et le Parlement, déjà en berne, a subi un coup supplémentaire. Macron en est le 1er responsable", juge l'hebdomadaire allemand.

    En Espagne, plusieurs quotidiens réservent également leurs unes à la réforme des retraites et au 49.3 utilisé par l'exécutif en France, qui symbolise "l'échec de la politique et une crise institutionnelle profonde", estime Ana Fuentes dans El Pais.

    Macron, le 49.3, la réforme des retraites font la Une du journal "The Guardian" ce vendredi au Royaume-Uni.
    « Fureur alors que Macron fait passer en force la la loi sur les retraites »

    Une "réforme imposée à coups de massue", assène pour sa part le Tageszeitung.

    Pour le Daily Telegraph, il "n’a jamais paru si faible".

    L'utilisation du 49.3 "est le symbole d'une crise institutionnelle profonde", abonde El Pais.

    Lien 1 :
    https://francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/une-reforme-a-coup-de-massue-un-president-affaibli-et-isole-la-republique-bloquee-le-49-3-sur-les-retraites-vu-par-la-presse-etrangere_5716994.html

    Lien 2 :
    https://bfmtv.com/international/la-reforme-des-retraites-et-un-macron-affaibli-et-isole-a-la-une-de-la-presse-etrangere_AN-202303170203.html

    Via Céline d'Arc :
    https://twitter.com/pam33771/status/1637129172224036864
    🛑 "La presse internationale enfonce Macron. Le choix de faire passer la réforme des retraites sans vote sur le texte est à la Une de grands quotidiens britanniques, espagnols, allemands, belges, italiens ou encore américains. De nombreux médias internationaux ont évoqué hier matin la situation politique et sociale en France. Ces grands journaux pointent l'impopularité de plus en plus forte de Macron. Pour le New York Times, Emmanuel Macron est "affaibli et isolé". La presse étrangère redoute des conséquences à long terme comme en témoigne le titre choisi par Die Zeit : "La République bloquée". Selon le quotidien allemand, "cette réforme va peser longtemps sur le pays sachant qu'il est des réformes dont un gouvernement ne se relève jamais". "La confiance dans le PR et le Parlement, déjà en berne, a subi un coup supplémentaire. Macron en est le 1er responsable", juge l'hebdomadaire allemand. En Espagne, plusieurs quotidiens réservent également leurs unes à la réforme des retraites et au 49.3 utilisé par l'exécutif en France, qui symbolise "l'échec de la politique et une crise institutionnelle profonde", estime Ana Fuentes dans El Pais. Macron, le 49.3, la réforme des retraites font la Une du journal "The Guardian" ce vendredi au Royaume-Uni. « Fureur alors que Macron fait passer en force la la loi sur les retraites » Une "réforme imposée à coups de massue", assène pour sa part le Tageszeitung. Pour le Daily Telegraph, il "n’a jamais paru si faible". L'utilisation du 49.3 "est le symbole d'une crise institutionnelle profonde", abonde El Pais. Lien 1 : https://francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/une-reforme-a-coup-de-massue-un-president-affaibli-et-isole-la-republique-bloquee-le-49-3-sur-les-retraites-vu-par-la-presse-etrangere_5716994.html Lien 2 : https://bfmtv.com/international/la-reforme-des-retraites-et-un-macron-affaibli-et-isole-a-la-une-de-la-presse-etrangere_AN-202303170203.html Via Céline d'Arc : https://twitter.com/pam33771/status/1637129172224036864
    FRANCETVINFO.FR
    Une "réforme à coups de massue", un président "affaibli et isolé", "la République bloquée"... Le 49.3 sur les retraites vu par la presse étrangère
    Le choix de faire passer la réforme des retraites sans vote sur le texte est à la Une de grands quotidiens britanniques, espagnols, allemands, belges, italiens ou encore américains. Leur lecture de la situation française est pour le moins pessimiste.
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  • Les réformes, quand on en métro 😂
    https://twitter.com/christi82791686/status/1598673434271105024?s=46&t=0QUNDZlfA-N0u6-53apFSw
    Les réformes, quand on en métro 😂 https://twitter.com/christi82791686/status/1598673434271105024?s=46&t=0QUNDZlfA-N0u6-53apFSw
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  • LA DICTATURE DE L'UE PERSISTE DANS SA FOLIE

    La Commission européenne (CE) présentera la semaine prochaine un plan d'aide financière à l'Ukraine pour 2023 d'un montant de 18 milliards d'euros, ces fonds devant "largement couvrir les besoins financiers" du pays. Cela a été rapporté par le service de presse de la CE après une conversation entre la chef de la commission, Ursula von der Leyen, et le clown-président ukrainien Volodymyr Zelensky.

    Le programme finance le budget ukrainien à hauteur de 1,5 milliard d'euros par mois. Une aide sous la forme de "prêts à long terme couverts d'intérêts hautement concessionnels" contribuera à soutenir les réformes nécessaires à l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, selon le rapport.
    LA DICTATURE DE L'UE PERSISTE DANS SA FOLIE La Commission européenne (CE) présentera la semaine prochaine un plan d'aide financière à l'Ukraine pour 2023 d'un montant de 18 milliards d'euros, ces fonds devant "largement couvrir les besoins financiers" du pays. Cela a été rapporté par le service de presse de la CE après une conversation entre la chef de la commission, Ursula von der Leyen, et le clown-président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le programme finance le budget ukrainien à hauteur de 1,5 milliard d'euros par mois. Une aide sous la forme de "prêts à long terme couverts d'intérêts hautement concessionnels" contribuera à soutenir les réformes nécessaires à l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, selon le rapport.
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